Yum yum yummy.

Pas de réponse, tant pis, on verra bien pus tard ce qu'il va se passer. mais quoi qu'il advienne, elle m'a donné faim, enfin ce qu'on a fait m'a donné faim. Du coup, c'est une bonne idée d'aller manger et de nous poser un peu dans un coin près du cabinet. Nous marchons un peu pour enfin arriver au Coffee Shop, c'est la première fois que je viens ici, mais je sais que pour les réunions avec des gros clients c'est ici que les secrétaires viennent chercher à manger et à boire parce que c'est connu et assez réputé. Mais pour moi c'est la première fois. On a marché main dans la main pour y arriver, j'ai gardé mon sourire tout le long de notre mini voyage et dedans c'est Isil qui commanda la première. Logique parce que je lui ai dit juste avant que je n'ai pas trop faim, alors que c'est tout le contraire. Là j'ai faim, même très faim, alors je sais ce que je vais manger, j'ai le coté américain pour c que je vais commander. Je ne suis pas anglais en fait, c'est ce qu'on me dit assez souvent quand on me voit manger un hamburger, enfin plusieurs, j'en mange au moins deux. Elle commande un croque monsieur, et une limonade avant de se reculer et de me laisser passer. je souris à la vendeuse avant de prendre commande. « Deux Hamburgers et un coca... » C'est avec ça que je vais reprendre deux ou trois kilos, enfin je vais bien voir. J'essaye de remanger un peu, parce que j'ai perdu au moins dix kilos depuis la mort de ma femme, c'est énorme à mon âge, j'ai déjà eu l'occasion de faire des malaises à cause de ça, mais maintenant ça va mieux parce que je mange au moins une fois dans la journée et très souvent que le matin. Là, Isil me redonne l'appétit et je ne pensais pas que ça allait arriver aussi vite. mais je ne me plains pas, je suis content, je vais pouvoir remanger comme avant. Je fais un sourire à la vendeuse avant de poser un billet sur le comptoir pour payer les deux commandes, je suis gentleman et elle va devoir faire avec, si elle mange avec moi, c'est moi qui paye et puis c'est tout. Je suis tenace en plus, je serais capable de dire qu'elle a des faux-billets pour payer à sa place. Et puis j'aime bien faire plaisir aux femmes, si par hasard après on va marcher un peu en ville et qu'elle voit quelque chose qui lui plait mais qu'elle ne veut pas l'acheter, je le ferais et je lui offrirait plus tard pour lui faire plaisir, c'est tout à fait mon genre. Isil me parle, elle me montre une table un peu à l'écart, je garde mon sourire et en guise de réponse, je l'embrasse sur la joue et je là laisse aller s'installer. Je vais prendre les commandes pour éviter à la serveuse de se déplacer, parce qu'ils ont pleins de clients aujourd'hui. Et donc, cinq petites minutes après je vais m'installer avec les deux plateaux sur la table ou se trouve déjà Isil. « désolé du retard, j'ai voulu éviter à la serveuse de faire 36 000 allers-retours parce qu'elle a beaucoup de clients aujourd'hui... » Je suis comme ça avec les femmes, je suis gentil avec et assez proche, mais personne ne m'en changera. Je lui pose son plateau devant les yeux et j'ouvre un de mes hamburgers. « Bon appétit... » Je n'attends pas sa réponse avant de mordre à pleines dents le hamburger, enfin, la moitié, je viens d'en manger la moitié en une bouchée. je suis un goinfre et un monstre quand je mange des hamburgers, heureusement que ce n'est que les hamburgers sinon je serais rayé de la liste des Gentlemans. je jette un coup d'œil à Isil qui doit se demander comment je fais pour dire que je n'ai pas faim et pour manger aussi rapidement un hamburger. Elle peut se dire que je veux prendre des forces, ou qu'elle m'a donné envie de manger, mais je ne pense pas qu'elle puisse se douter qu'elle vient de me rendre l'appétit.

Non, si on me demande là maintenant si j'ai sentis qu'on me regardait je dirais non, parce que je n'ai plus l'habitude de me faire regarder et puis, à vrai dire je m'en fous un peu. Quoi que maintenant, ça m'intéresse de savoir si Isil me regarde, voir si je suis attirant avec les femmes, là je suis sure que je le suis, j'ai sortis le grand jeu avec le slim et le chapeau. D'ailleurs, je n'ai pas eu de remarque sur ma tenue, demain je remets le jean coupe droite et la chemise passe partout si ça continue. je voulais me faire remarquer, nan, mais vous avez vu mon slim, on voit mes fesses comme si il n'y avait même pas de jean. Bref, je m'installe sur ma chaise et je lui souris tendrement, elle me dit bon appétit en réponse au miens alors que je suis en train de dévorer mon hamburger, d'ailleurs, elle me coupez dans mon élan en riant. Je hausse un sourcil avant de lever mes yeux vers elle. Bizarrement, je savais qu'elle allait réagir, et elle réagit comme je l'avais prédis, en disant que ça fait bizarre de voir quelqu'un manger comme moi alors que je n'avais pas faim. Elle est rassurée de me voir avaler comme ça mon déjeuner, comme ça elle peut être sure que le sien est bon. « Ça vaut pas ceux du Burger King, mais ils sont bons... » Ouais, en Américain, on va manger au Burger King, enfin moi je sais que c'est là-haut que je mange les meilleurs hamburgers. je suis comme ça, j'ai mes habitudes, mais cela fait bien longtemps que je n'ai pas été manger là-haut. Je me contente toujours d'une boite de gâteaux secs devant un film avec quelques bouteilles. Je la regarde mordre dans son croque-monsieur, nom assez équivoque quand on y pense. mais passons, le passage de l'analyse du nom de ce sandwich est pas pour tous les âges. Elle me remercie pour avoir payer la note, je trouve ça normal, je suis un homme, je suis gentleman, j'aime faire plaisir et c'est pas vingt Dollars qui vont me faire aller sur la paille, avec tout ce que je gagne, vous savez avocat ça paye bien, surtout quand on bosse avec monsieur Fisher et monsieur Laurie. Bref, je lève mes yeux vers elle tout en ouvrant le papier du second hamburger parce que j'ai déjà mangé le premier. « Vous avez un peu de... De sauce, là... » je lui montre sur moi avec mon doigt juste en dessous de la commissure de ses lèvres du coté droit. Bien entendu je mens, elle n'a pas de sauce, mais j'avais envie, lui montrer que je suis capable de faire des blagues, et des blagues très nulles aucunement drôles. Mais j'en suis fier, j'aime bien embêter les gens, surtout les femmes, parce qu'elle va se sentir gênée et après elle va m'agresser à coup de serviette et moi je vais riposter par un baiser passionné qui dérapera en.... Non ! Qui dérapera en rien d'autres ! Je divague encore, arrêtez-moi ! Je prends l'autre hamburger en main après avoir ouvert mon coca et en avoir bu une gorgée. Je mords à nouveau la moitié du hamburger, j'ai toujours aussi faim et je suis un morfal. Je l'entends d'un oreille et pas celle d'un sourd, elle me dit qu'elle a un cours de danse, j'ai envie de dire tant mieux, moi je vais chez les alcooliques anonymes mais ensuite, elle me propose un repas, qu'elle fera elle-même. Je voudrais tellement, je ne sais pas, si je peux, peut-être que son cours de danse en en même temps que ma réunion. D'un coup, je suis gêné, je ne sais pas si lui dire que je bois est une bonne chose, alors je ne sais pas, je stresse à l'idée de lui dire et qu'elle me laisse tomber. « Je... Je, ce soir j'ai une réunion, pas au bureau, pas ce genre de réunion, mais j'ai une réunion à 18 heures et elle finit vers 19 heures 30... » Je sous-entend, je ne sais pas si elle va le voir, mais je n'en suis pas fier, j'ai des circonstances atténuantes, certes, mais je ne suis pas fier de boire pour oublier. Je mords dans mon hamburger pour me donner une constance, je ne sais pas trop quoi faire d'autres, j'attends simplement sa réponse, je veux juste pas qu'elle se sauve et qu'elle ne veuille plus me voir, mais si elle le comprend elle sera la seconde personne de mon entourage à être au courant de mon alcoolisme.

Bien entendu que non je ne suis pas l'homme parfait, j'en suis bien loin et je pense que c'est tant mieux comme ça, moi si je suis l'homme parfait, je veux être son homme parfait, pas l'homme parfait universel. En tout cas elle ne dit rien, elle ne s'enfuit pas, peut-être qu'elle n'a pas comprit, ou alors si elle a comprit, mais elle ne dit rien, elle me comprend, elle ne me juge pas ? Cette femme est parfaite, c'ets elle qu'il me faut. Je souris légèrement, je la vois passer sa serviette sur ses lèvre,s mais il n'y a rien dessus. J'imagine que la prochaine fois que je vais lui dire elle ne va pas me croire et là on rira bien je pense. mais à ce moment là, j'irais lui enlever moi-même avec mon doigt ou avec autre chose, nous verrons bien le moment venu. Bref, elle ne dit rien et elle me donne rendez-vous plus tard, vers vingt-heures, ça me va, ça tombe pile poils, j'aurais le temps de me changer et de prendre une douche pour être présentable devant elle, parce que si elle m'invite chez elle, on ne va pas faire que manger, enfin moi je vois ça comme ça. je souris légèrement avant de lui répondre et de terminer mon second hamburger. « D'accord, j'accepte volontiers. » Qui refuserait d'aller manger chez isil Gabriel, hein, qui ? Je ne vois pas comment un homme peut refuser aller manger chez cette sublime femme. Enfin maintenant, tous les hommes vont devoir refuser, parce qu'il n'y a que moi, enfin j'espère qu'il n'y a que moi, prions pour qu'il n'y est que moi. Bref, je la regarde dans les yeux, j'ai les yeux brillants, je me perds dans son regard, j'ai envie d'elle, tout ça à cause de tout à l'heure dans le bureau, ce qu'on a fait m'a donné des envies et surtout l'envie d'aller plus loin, dans le bureau ou chez elle, ou chez moi, mais ici, c'ets trop public pour faire quoi que ce soit, quoi que l'envie est omniprésente. Bref, je vais me taire et arrêter de penser à ça, parce que je passe pour le pervers là. heureusement qu'elle ne peut pas lire dans mes pensées, sinon je serais fichu et j'aurais mon étiquette de pervers à vie. Soudainement je vois que son regard se fixe autre part que dans mes yeux et puis l'une de ses main s'approche de moi et elle me dit que j'ai de la sauce. Et sans que je puisse faire quelque chose, c'est elle qui vient me la retirer avec son index. Je suis pétrifié sur place, je viens de me faire avoir à mon propre jeu comme un débutant. Je reste interdis sous la douceur de son geste aussi. « Je... » J'en perds les mots, on me déstabilise tellement facilement quand on sait me prendre comme il le faut et là elle rentre dans le jeu interdis, me toucher les lèvres, voici un nouveau point faible. Alors après les cheveux elle a trouvé les lèvres, le dernier est trop facile à trouver, je vais rester muet à ce sujet, votre imagination est assez fertile pour le trouver, je pense. Bref je ne sais plus du tout quoi dire, je suis perdu, déstabilisé, la seule chose que je suis capable de faire là, c'ets de l'embrasser, mais c'est in-convenu dans ce genre de situation. Je reprends peu à peu mes esprits et je lui souris, tout cela n'a duré que bien entendu quelques secondes, mais assez pour qu'elle se doute qu'elle a gagner une bataille, mais pas la guerre. « la guerre est déclarée mademoiselle Gabriel. » Nous allons donc entamé une lutte sans pitié de séduction qu'elle risque de gagner si elle mêle tous les bons geste au bon moment. Bref, tout cela, elle ne le sait pas alors j'ai un avantage qu'il faut que je garde en mains, je ne dis rien, et elle se débrouille, je suis comme ça, chiant à souhait aussi. mais je n'aime pas perdre, quoi que dans des circonstances pareilles, perdre ne me dérangerait pas du tout. Je prends ma canette de coca et j'en bois le reste rapidement et je laisse mon regard vagabonder dans la salle à la recherche d'un panneau "interdit de fumer", mais rien, alors je m'allume une cigarette prenant bien soin de ne pas lui envoyer la fumée dessus. Je laisse lentement sortir la fumée par mes narines tout en la regardant e sourire en coin.

Et oui, je me déstabilise assez facilement quand on sait ou m'atteindre, même des paroles peuvent me faire fondre. mais ne nous lançons pas trop loin dans ce genre de choses, rappelons le fait que je sois un homme, qui plus est, un homme assez impulsif et très affectueux. Alors, oui son doigt sur mes lèvres m'a vraiment chamboulé, elle aurait fait autre chose juste après, je me serais jeté sur elle, clients ou pas client dans le café je l'aurais fais. Elle me reparle de la guerre, je lui souris, cette guerre a déjà commencé depuis le moment intime dans le bureau, mais elle n'est déclarée que maintenant. Et je suis bien décidé à la gagner, mais c'est vrai que la perdre là, ce serait plutôt pas mal, je ne lui en voudrait pas si elle gagne, mais je préfère tout de fois être le vainqueur. J'allais parler, du moins je voulais le faire, mais même la bouche ouverte je n'arrive pas à parler, je crois qu'elle ne se rend compte de rien, parce qu'elle est en train de se lécher le bout des doigts et que... Je souffle doucement fermant les yeux, il faut que je me contrôle. Je quitte ses doigts et ses lèvres du regard pour regarder par la fenêtre et penser au facteur et au chien. Je me calme quelques secondes et je repose mon regard sur elle, je peux enfin parler. « Nous verrons bien mademoiselle Gabriel, je pense d'ailleurs que nous allons apprécier cette guerre... » Vu la guerre que c'est, si on ne l'aime pas, je ne vois pas l'intérêt de la faire et puis, on ne peut que aimer ce genre de guerre, n'est-ce pas ? Bref, je lui souris et je nettoie vite fait les miettes sur mon plateau. Elle me demande alors ce que j'aime manger, parce que si je vais manger chez elle, il vaut mieux qu'elle fasse quelque chose que j'aime bien. C'est tout à fait vrai, mais, je ne sais pas quoi dire. je mange de tout, je ne suis pas très difficile question nourriture, je souris légèrement. « Franchement, je ne sais pas quoi répondre. Je mange de tout même si en ce moment je ne mange presque rien. J'ai envie de dire... Faites moi voyager... » Je suis très ouvert d'esprit et je sens qu'elle aime bien ce qui est étranger, peut-être qu'elle aime la culture orientale que sais-je, mais je me contente de suivre mon intuition, peut-être qu'elle est bonne ou peut-être pas. Mais j'ai l'impression d'avoir raison, c'est très rare que mon intuition avec quelqu'un soit fausse. Et puis comme ça on fera deux voyages, l'un gustatif et l'autre... On verra bien de toute façon, mais si l'occasion m'en vient, je la ferait voyager, du moins, j'espère le faire. je pose mon coude droit sur la table et je pose ma tête sur ma main droite. Je regarde Isil dans les yeux, je me perds un peu dans mes pensées, mais j'aime bien faire ça, sauf qu'elle coupe ce moment en sortant un calepin, elle griffonne dessus avant de déchirer une page et de ma la donner, je regarde vite fait le papier sur je viens de prendre. Je garde la main d'Isil dans la mienne et je rapproche cette main de mes lèvres, mon visage s'approche aussi et j'embrasse doucement sa main avant de la lui rendre avec le sourire. Une guerre, c'est une guerre, tout est permit, non ? « Merci... » J'ai un léger sourire en coin, si elle me demande d'abandonner la guerre, ou si elle abandonne j'accepte et je me jette dessus, mais j'espère que je l'ai un peu déstabilisée là, c'était le but de mon geste avec la draguer et la charmer. J'ai envie d'arriver au moment final de notre guerre, mais je ne veux pas non plus qu'il vienne tout de suite, j'ai envie de profiter de ce jeu, un jeu qui me passionne, le désir reste intact et je suis sure que ce jeu lui plait aussi. J'en oublie presque ma cigarette avec tout cela moi, je l'apporte à mes lèvres tout en la regardant dans les yeux, je tire doucement dessus avant de la poser dans le cendrier et de souffler la fumée par mes narines.

C'est vrai, dire qu'elle me fasse voyager, c'est remplit de sous entendu, mais bon, c'est sortit tout seul, il fallait que je le dise et c'était l'occasion et puis en lui disant cela, je lui laisse carte blanche sur ce qu'elle va faire comme repas ce soir. Je lui donne toute ma confiance pour ça, je mange de tout, épicé ou pas épicé, je raffolais des trucs épicés et mexicains durant une période. mais plus maintenant, enfin ça se trouve j'aime encore, mais vu que je ne mange presque plus rien à part un paquet de chips de temps en temps et un croissant tous les matins. J'ai croisé son regard lorsque je lui ai embrassé la main, j'ai aimé voir son sourire sur son visage. Elle me redonne cette envie que j'avais perdue de sourire, d'être gentil et ouvert. Elle m'en donne juste l'envie, je ne vais pas redevenir comme avant en un claquement de doigt, déjà tout ce qui est en train de se passer entre nous est rapide, il va falloir que je mette un coup de frein, je ne veux pas tout gâcher en allant trop vite. J'ai peur de faire ce que je fais depuis que je vois une femme depuis la mort de la mienne, je couche avec et puis basta et je ne veux pas faire ça avec Isil. Même si je crève d'envie d'elle à chaque fois que je croise son regard pétillant depuis hier soir, je vais me retenir et attendre. Elle me fait vraiment rire cette jeune femme, jamais une seule seconde je n'aurais pensé que tout cela se serait produit, mais je ne vais pas m'en plaindre, loin de là. J'ai un léger sourire en coin et je laisse laisse parler, ma cigarette en bouche, je tire doucement dessus sans voir que le fait que je souffle ma fumée par mes narines la fait dériver légèrement. Elle me pose une question que je trouve un peu bizarre, mais j'y réponds tout de suite. « Bien sur, je me suis bien avancé dans mon travail, je pourrais même prendre mon après-midi si vous voulez... » Avec toutes les heures supplémentaires que j'ai faites et depuis le temps que Colin me demande de faire une pause, je peux bien me permettre d'arriver en retard ou de prendre une après midi sans prévenir. Mais bon, je peux toujours prendre mon après-midi, mais Isil, elle, elle va devoir aller travailler et puis, il vaut mieux qu'on passe un peu de temps séparément avant que l'on fasse notre repas chez elle ce soir, non ? Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment hâte d'être ce soir, manger chez elle, découvrir son appartement, l'endroit ou elle passe le plus clair de son temps. J'avais eu raison de trouver sa question bizarre, puisqu'elle va directement rediscuter dessus après, en précisant qu'elle veut que l'on fasse comme hier soir, qu'on se ballade dans la ville, sauf que là, il y aura du monde. Quoi qu'il en soit, si elle veut qu'on le fasse, on va le faire. « Comment vous voulez. » les femmes n'aiment pas que l'on dise cela, parce qu'elles veulent aussi nous faire plaisir, mais moi, si elle est contente, je le suis aussi, je ne me pose pas beaucoup de questions existentielles de ce genre. je fonce, si je dis comme elle veut, c'est que je le pense, je lui dirais clairement si je n'ai pas envie de le faire. Là je veux bien, je veux bien aller en sa compagnie en ville. je tire longuement sur ma cigarette, la faisant devenir un bâton de glace tellement elle est fine. J'écrase le philtre, du moins ce qu'il en reste dans le cendrier et je souffle l'épaisse fumée blanche que j'avais dans ma bouche. je reprends mon chapeau que je me mets dans les cheveux et je me lève. Elle a finit de manger, moi aussi, alors on peut y aller je pense. « On y va ? » je lui tends galamment ma main droite avec un grand sourire, qu'elle se lève et qu'on puisse sortir, je prendre une pastille à la menthe quand je serais dehors.

Elle remet sa veste et attrape ensuite ma main, je souris légèrement, elle lance un au revoir sympathique à la jeune serveuse occupée, je me contente d'un salut de la main accompagné d'un grand sourire signifiant que je reviendrais et que j'ai adoré mangé. C'est fort tout ce que l'on peut dire dans un sourire je trouve. J'attends que l'on soit dehors avant de lui répondre, ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais strictement rien, un réflexe. Elle trouve ça bizarre que je parle de prendre mon après-midi, mais c'est juste une proposition, on ne sait jamais si elle est libérée mais, je préfère qu'on ne se voit pas cette après-midi, qu'on patiente sagement pour ce soir, ne rien pressé et avoir le plaisir de se revoir. Elle commence à me complimenter en me disant que je suis un super avocat qui à la côte, ce qui est à moitié vrai, j'ai perdu presque tous mes atouts en passant dans un cabinet et en ne prenant que des affaires ou je suis sur de gagner, enfin à part celles avec Alexander. Il va falloir que je me remettre sérieusement au travail. Je lui souris avant de me coller à elle sur le coté et de lui déposer un léger baiser sur la joue tout en marchant dans la rue bondée, la même qu'hier soir, sauf que cette fois, elle est bondée, on ne se fait pas percuter, mais presque et pourtant j'ai l'impression que nous sommes que deux avec un léger bruit de fond. C'est vrai en y réfléchissant, elle est nouvelle alors partir une après-midi comme ça, c'est pas génial, je pourrais surement la sauver une fois mais on me dirait que c'est du favoritisme et là je répondrais et alors ? Bref, je me remets normalement, je garde sa main dans la mienne et je la caresse du bout du pouce, tendrement. « D'accord. » Je ne vois pas quoi dire de plus, on reste encore ensembles là dans la rue, on va bosser, je vais la voir avant qu'elle s'en aille, je vais à la réunion, elle a son rendez-vous, moi ma réunion, je vais chez moi, je me change, je vais acheter des fleurs et je vais chez elle, j'ai son adresse dans la poche droite de mon jean. Je marche mon bras droit collé à son bras gauche, j'ai un sourire que je ne peux pas effacer sur mon visage, c'est elle qui a cette influence sur moi. Le silence s'installe quelque peu, puis sans que je m'en rende compte vraiment on a ralentit le pas, je finis par m'en rendre compte quand Isil prend la parole, j'écoute attentivement ce qu'elle me dit. ce qu'elle dit, bizarrement, c'est ce à quoi je pense, vous savez, aller doucement, ne pas se précipiter pour ne pas tout gâcher, est-ce qu'elle lit dans mes pensées ou c'est moi qui l'ai fait ? je ne sais pas. Mais elle a raison, on pense pareil, on sait donc quoi faire et on ne veut pas d'une relation d'un soir, on se comprend et c'est un grand pas tout cela. Je la laisse parler et j'attends qu'elle finisse poliment pour répondre, je prends quelques secondes avant de répondre, d'ailleurs je ne sais pas par ou commencer, elle me dit qu'elle veut me connaitre, parce qu'on ne se connait pas. Elle continue, elle me fait sourire, plus grand cette fois, enfin je veux dire que le sourire est de plus en plus grand. Elle croit que je vais fuir ? Elle n'est pas prêt de me voir m'en aller, je ne vais pas fuir, loin de là, elle pense comme moi, moi aussi je veux la connaitre, mais elle a prit les devants. « je pense que les rumeurs doivent en dire beaucoup de choses sur moi, je ne sais pas ce qu'il se dit sur moi, je n'écoute pas les rumeurs sur ma propre personne, mais je dois avouer que ça m'intrigue de savoir ce que les gens pensent sur moi. Mais je pense que les mots qui ressortent le plus sont maniaque, froid, travailleur et peut-être même charmant, que sais-je. Mais, les rumeurs ne savent pas que lorsque j'étais petit enfant je n'arrivais pas à dormir la nuit alors j'invitais toujours des amis à la maison, parce que j'avais l'intime conviction qu'un monstre était en dessous de mon lit et je me disais que si un ami était là, le monstre mangerait mon ami et il me laisserai le temps de m'enfuir en courant... » Vous voyez, il n'existe que deux personnes qui connaissent ce secret, Liliane et maintenant Isil. Ça à l'air anodin comme truc de personnel à dire, mais je ne trouve pas ça anodin, parce que je lui avoue que j'ai eu peur de quelque chose dans ma vie et que je me servais des autres pour y échapper. Je vous rassure, je ne suis plus lâche à ce point. je continue de marcher, je ne l'ai pas regardé lorsque j'ai dis ça, là elle doit me prendre pour un fou furieux ou quelqu'un de complétement abruti et qui ne sait pas quoi dire. Mais je ne vais pas non plus lui faire la liste des adjectif qui me caractérise, parce que même moi je ne sais pas me caractériser, j'essaye de le faire avec le psy, mais depuis la mort de Lily, j'ai bien du mal. Parce que j'avais du mal à ma reconnaitre, mais depuis une semaine, j'arrive à la faire, pas entièrement, loin de là, mais j'y arrive un peu. « Vous devez surement me prendre pour un fou à cet instant précis, mais sachez que moi, je ne vais pas fuir, j'attendrais et je prendrais le temps qu'il faudra pour que notre relation s'installe correctement. On ira doucement, au rythme que vous voulez, mais croyez-le, vous n'êtes pas prête de vous débarrasser de moi... » J'accompagne cette dernière phrase d'un grand sourire et d'un nouveau baiser sur sa joue. On continue de marcher doucement et j'ai toujours l'impression qu'il n'y a vraiment personne autour de nous, je n'entends presque pas les autres passants, je ne vois qu'elle et je n'entends qu'elle.

Lequel de nous deux et le plus fou, honnêtement, je 'en sais rien. je sais que je suis fou sur les bord, mais juste un peu, j'ai vécu deux trois trucs un peu bizarres, mais mon métier fait que je dois rester sur les lignes. Je ne dois pas dépasser ses lignes, je dois rester à l'intérieur et faire du mieux que je peux en respectant les règles, je ne suis pas comme Alexander qui dépasse sans cesse ses règles, il le vit bien. Moi je ne pourrais pas faire ça, je dépasse déjà ses règles en buvant, j'ai des circonstances atténuantes, mais ce n'est pas un excuse pour boire jusqu'à en perdre le contrôle. Je ne voudrais pas que ça m'arrive devant Isil, je ne sais pas quand ça va arriver, je ne sais pas me contrôler, il suffit que je pense à ma femme et à ma fille et tout dérape. je ne veux pas déraper devant elle, ni devant personne, il n'y a que Colin qui m'a déjà vu vraiment ivre, les autres j'étais à la limite, mais j'ai toujours réussit à m'en sortir grâce à une pirouette et à un conducteur de taxi. Quoi qu'il en soit, je ne veux pas boire, ce soir je vais éviter, on ne sait jamais ce que je peux faire et faire une connerie serait très mal venu au premier rendez-vous. Lorsque je l'ai embrassé sur la joue, elle s'est emparé du col de ma chemise pour me rendre mon baiser, je n'ai pas eu le temps de le faire à mon tour, parce qu'elle c'est remise en place et qu'elle a reprit un pas normal. Elle est surprenante, j'aime les femmes surprenantes, elle aussi pétillante, souriante, elle est tout ce que je ne suis pas depuis 6 mois. « Non, je n'ai pas idée, mais je tente le coup, être fou, c'est parfois bien, non ? » Enfin, je parle d'une légèrement folie, du genre là maintenant je l'a soulève et je la porte dans mes bras comme si on est de jeunes mariés, je parle de cette folie là. pas de celle d'un mec qui tue sa femme et qui avec son sang écrit des phrases datant de comptes moyenâgeux sur un miroir. Bref, je caresse doucement à l'aide de mon pouce sa main que je tiens fermement, si je dis que je ne vais pas la laisser s'en aller, je ne vais pas non plus lui lâcher la main, à part bien sur si elle me le demande avec un joli sourire. Elle repend la parole en me disant qu'elle est têtue, c'est un point commun qu'on a et elle me dit que j'ai une fan club et que les personnes du bureau disent des choses bien sur moi ? Bizarre, je ne m'attendais pas à ça, pas autant qu'elle me dise que Ling aussi en a un, parce que là, ça relève du domaine de l'impossible, cette femme c'est la froideur incarnée et elle est comme une amazone avec les hommes, si vous me demandez si j'ai peur des femmes, je vous dirais non à part Ling. Je garde mon sourire et on continue de marcher à travers tous ses gens. Elle me parle de club de soutient aussi, je trouve ça bizarre, bientôt les employés du cabinet vont venir avec des pancartes et des tenus à l'effigie de leur avocat préféré. « Des Fan-clubs ? C'est une blague, on se croirait dans un film là... Les avocat n'ont pas de fan-club... Et puis Ling si elle en a, c'est dans le domaine du miracle ou alors c'est des femmes qui veulent devenir des dominatrices à penchant masochiste, je me trompe ? » Franchise quand tu nous tiens ! Non, ça va encore, je joue sur l'humour, mais elle me fait peur, je profite de le dire devant Isil que devant Ling, quand elle est là je me mets très souvent de coté, je deviens d'un seul coup invisible, mais si on travaille ensemble on forme une très bonne collaboration, j'ai déjà eu l'occasion de travailler avec elle et sur six affaires on en a gagné cinq, ouais, on ne peut pas toujours gagner. Je m'arrête de marcher soudainement, il n'y a plus grand monde dans la rue, il y a un parc juste devant nous et j'ai envie de l'embrasser, rien à voir, je sais mais c'est comme ça. je me mets en face d'elle, je pose mes mains sur ses joues et mes lèvres sur les siennes, les yeux fermés, je l'embrasse doucement.

Notez que je ne sais plus trop ce que je dis lorsque je sens que je vais embrasser quelqu'un, je l'ai sentis en croisant son regard et écourter la conversation était ce qu'il y avait de mieux à faire, mais elle aurait su tout de suite que j'allais l'embrasser. Alors je me suis contenter de poser une question sans doute anodine à son égard, elle y a répondu du tac-o-tac, j'ai réussis moi aussi à donner une réponse juste avant le baiser, mais je vous garantis que ma réponse n'est pas une réponse, mes yeux ne sont même plus brillants, ils sont sombres, aveuglés par le désir, alors juste avant que je ne l'embrasse, j'ai répondu. On parlait de Ling et du fait qu'elle soit terrifiante, Isil a bien choisit son mot, même si parfois, il est sympathique, enfin bon, elle est plus souvent terrifiante que sympathique. Ce qui fait d'elle une avocate redoutable qui fait peur à tous ses adversaires. Même moi si un jour je tombe contre elle, ce qui j'espère n'arrivera jamais et bien j'aurais surement peur, quoi que je la connais un peu, mais je ne sais pas, je ne m'en sortirais pas. Quoi qu'il en soit, j'oublie rapidement Ling, je me concentre sur Isil. « C'est vrai... » Comme je vous disais, la réponse qui n'est pas une réponse, j'affirme simplement ce que Isil vient de me dire. Je passe vite fait ma langue sur le bout de mes lèvres pour les humidifier et je l'embrasse. D'abord, c'est un baiser innocent et petit à petit ce baiser prend une autre tournure, Isil m'invite à l'embrasser dignement, dans la rue à coté d'un parc, mais j'accepte volontiers, j'arrondis ma bouche, mes mains quittent son visage pour venir se mettre derrière le creux de ses reins pour la coller un peu plus à moi et elle, elle recommence avec mes cheveux, je pensais que le chapeau allait l'en empêcher, mais elle y arrive, elle a attrape des petites mèches ce qui a le don de faire monter le désir en moi, si peu pour ça vous me direz et bien oui, on a tous des points faibles. Nos deux langues se battent doucement, nous sommes collés l'un a l'autre, il n'y a désormais plus rien autour de nous, nous sommes seuls au monde à ce moment précis. Nous nous embrassons doucement avec passion dans le coin d'une rue à coté d'un parc, parc qu'on risque d'aller visiter je pense. je me laisse u peu emporter quand mes mains commencent à se faire baladeuses et veulent passer en dessous de sa veste pour venir si blottir, je les laisse faire, après-tout, je n'ai rien à perdre. mes mains vont donc en dessous de sa veste, on ne voit plus mes bras qui sont venus aussi si loger. Ce baiser semble durer une éternité et franchement cela ne me pose pas de problèmes parce qu'il est délicieux mais pas éternel malheureusement... C'est par manque d'air que mes lèvres quittent les siennes pour venir se loger dans sa nuque. Je ne sais pas quoi dire, mais bizarrement je parle, je casse toujours ses moments intimes de la sorte. Je suis à bout de souffle lorsque je lui parle, mais je récupère la tête dans sa nuque. « Merci... » A quoi bon dire merci ? Je ne sais pas, surement la remercier de ce baiser, qui j'espère ne sera pas le dernier de la sorte. J'ai bien l'intention de l'embrasser, encore et encore, ici, chez elle, chez moi, et même au bureau, la barrière a été franchise une fois, elle le sera donc encore plusieurs et beaucoup de fois.

Je dois avouer que cela fait bien longtemps que je n'ai pas embrassé une femme comme ça, avec autant de passion et d'envie. J'ai du succès avec les femmes, je ne me vante pas loin de là, c'est juste pour vous dire que lorsque j'allais en boite je trouvais facilement une femme avec qui finir ma soiré,e je bois deux trois verres et je me lance, je n'embrasse jamais les femmes de là-haut comme je viens de le faire avec Isil. Ce n'est pas bizarre, on pourrait croire ça bizarre, mais non, parce que les femmes avec qui je sors en boite je ne veux qu'une soirée et là, je veux plus qu'une soirée, bien plus qu'une soirée. Je ne veux pas être le coureur de jupons lambda, je veux être son amant, son compagnon...et personne d'autre. Bref, j'ai ma tête dans son cou, j'ai pitoyablement dit merci, je ne sais même pas pourquoi est-ce que j'ai dis ça, surement parce que c'est mon genre de casser ses moments intimes ou le silence règne. Bref, je reprends mon souffle la tête dans son cou, je respire rapidement entre deux baisers dans sa nuque. je Laisse mes bras derrière son dos, entre son pull et sa veste je la caresse doucement. J'aime ce moment, j'aimerai qu'il dure longtemps, très longtemps. mais là à vrai dire, je nous voit bien dans le parc, moi assit et elle sur moi, enfin bref, vous devez comprendre. Elle a retiré mon chapeau pour jouer avec mes cheveux pendant le baiser, elle a dut m'entendre gémir, j'ai dut perdre de ma crédibilité de vainqueur là. Elle arrive à étendre l'atmosphère. Mon merci si pitoyable l'a fait réagir et elle me dit qu'elle géniale et qu'elle le savait. « Mais vous l'êtes... Je le suis juste un peu plus que vous... » Elle s'envoie des fleurs, je m'en envoie aussi, elle me cherche, elle me trouve, j'ai quitté sa nuque pour remettre mon visage en face du sien après m'être quelque peu reculé d'elle. Elle a mon chapeau en main en plus, j'ai les cheveux en bataille à cause d'elle je suis sur, mais cela ne me dérange pas, parce que si ce n'est pas elle qui me les met en bataille c'est moi. je l'embrasse sur le bout du nez avant de prendre sa main droite dans ma main gauche, d'entrelacer mes doigts avec les siens et de l'entrainer dans le parc, j'ai encore une bonne demi-heure de pause, on peut bien se poser vingt minutes au parc non ? Est-ce bien raisonnable ? On va dire que oui. Je me sens bien avec elle, je souris, elle a l'air d'être bien aussi et j'en suis content. Je sors une cigarette que j'allume en deux temps trois mouvements, je fais attention de ne pas lui souffler la fumée dessus. mais j'ai envie de fumer, à part si elle me le demande très gentiment, je n'éteindrais pas cette cigarette et encore, c'est pas sur que je l'éteigne si elle me le demande, je serais capable de la termine en quelques longues bouffées. « Dites, mon chapeau, vous comptez le garder ou me le rendre ? » Le chapeau est une partie essentielle de mon ensemble aujourd'hui, je suis très à cheval sur la façon dont je m'habille enfin pas tout le temps, tout dépend de mon état d'esprit et ce que j'ai prévu de faire. Et ce que était prévu aujourd'hui c'est de passer une journée avec ma belle et de la draguer. Tout fonctionne bien sauf que je crois qu'elle a comprit que me toucher les cheveux ça me fait de l'effet, beaucoup d'effet d'ailleurs. Nous marchons doucement dans le parc à la recherche d'un coin un peu à l'écart entre soleil et ombre d'arbre, enfin moi c'est ce que je recherche.

Mon regard se ballade sur tout ce qu'il y a autour de nous, je cherche, je cherche mais pour l'instant je ne trouve pas de coin sympa ou se poser tus les deux tranquillement. J'ai envie qu'on soit un peu tranquille avant de retourner bosser, histoire que l'on passe un bon moment comme celui qu'on vient de passer en s'embrassant. Je tire doucement sur ma cigarette tout en soufflant la fumée par mes narines, je surveille si je trouve un coin tranquille, mais ma recherche se coupe lorsque qu'elle me parle de moi et de ma modestie, je sais que je suis modeste, mais les modestes sont malins, quand on leur fait un compliment, ils disent que c'est faux et on insiste et là ils acceptent, c'est ce qui s'appelle profiter, c'est aussi de la fausse modestie. Bref, je me contente de sourire à cette remarque, moi j'attends plus mon chapeau que autre chose. Je la regarde et elle me parle de mon chapeau, elle me cherche, elle veut encore jouer, elle me fait sourire et juste avant qu'elle ne me rende mon chapeau je l'ai embrassé tendrement sur la joue. Elle passe encore ses mains dans mes cheveux, je ferme les yeux et je la laisse remettre le chapeau sur mes cheveux. Je garde ma cigarette entre mes doigts et je la remercie en l'embrassant du bout de lèvres. « Merci... » Je caresse doucement sa main sur j'ai dans la mienne et en levant les yeux devant nous, je vois un coin qui à l'air tranquille, un couple occupé un peu plus loin, un banc, de l'ombre, un peu de soleil comme il faut, un coin parfait. Nous nous dirigeons vers ce banc, je me pose dessus avant de laisser Isil s'installer, à elle de voir si elle veut venir sur moi, mais si c'est le cas, je serait mieux couché par terre avec elle assise sur moi. On dirait que nous sommes comme le couple à coté, deux jeunes étudiants, le mec couché par terre torse nu qui bronze et la fille, sa tête sur ses jambes qui lit un lit d'éco si je lis bien. J'observe ses deux jeunes parce qu'on se croirait en retour en arrière, quand j'étais à la faculté, j'étais le dragueur de service, je changeais de copine comme de chaussettes, mais avec l'âge j'ai murit et j'ai rencontré Susan, il n'y a eu qu'elle comme vraie relation durable, des années et des années de bonheur, j'aimais cette femme comme je n'ai jamais aimé personne. mais là, ma vie est en train de changer, j'écris un nouveau livre, je change du tout au tout pour une nouvelle fois une femme, sauf que c'est Isil cette fois. je suis assis sur le banc, je réfléchis à peine quelque secondes et je me laisse glisser par terre, j'ai pas envie d'être sur le banc, j'ai envie d'être par terre dans l'herbe, celle-ci est propre donc je peux me mettre assit dessus sans avoir peur de salir mon jean. « Vous venez ?» Je tape doucement sur mes cuisses pour lui faire signe de venir dessus, j'ai ma cigarette en bouche, je l'ai presque finie, je tire encore de longues fois dessus avant de la lancer et de l'envoyer dans la poubelle du premier coup. je viens de me surprendre. Je regarde devant moi et je me dis que j'aurais du prendre mes lunettes de soleil, j'aurais pu la regarder sans qu'elle ne le voit, mais j'ai oublié, je n'ai que le chapeau et je vais devoir m'en contenter. je suis sur que si je le baisse un peu, elle ne verra pas mes yeux. J'attends sagement sa réponse assit dans l'herbe. je sifflote doucement un air des Beach Boys, Wouldn't It be Nice plus précisément. D'ailleurs en parlant de musique, faudrait que je lui montre qu'il n'y a pas que les Beatles que je connais bien, que moi même j'ai écris des musiques et que je chante très souvent, je joue aussi du piano. Enfin bref, on verra tout cela plus tard et en temps voulu.

Je finis sagement de siffloter ma musique alors qu'Isil s'installe sur moi, il est vrai que l'image d'elle sur moi, enfin d'elle et de ses jambes autour de mes hanches ma largement (avouons-le) traversé l'esprit. mais cette image ne peut être qu'agréable, quoi qu'il en soit, le position qu'elle est opté est pas mal aussi, je peux caresser son dos de ma main gauche. je souris regardant devant moi, j'avais oublié à quel point c'est agréable de se poser dans l'herbe à rien faire, enfin pour l'instant juste parler. je lui souris légèrement, on vient de manger, on a discuté, on c'est embrassé, c'ets vrai que c'est une très bonne repas, de là à être la meilleure, j'espère qu'elle peut me comprendre, ca ne l'est pas. Ayant été marié, j'ai vécu beaucoup de choses aux pauses repas, bien que celle-ci était magnifique et l'une des meilleures. La meilleure reste celle du jour ou ma fille est venue me voir à mon bureau avec un trophée en main, elle venait de gagner son premier concours d'équitation, elle avait 7 ans. Voila ma plus belle pause repas, je ne vous parlerais pas des autres que j'ai passé en compagnie de ma femme, il vaut mieux garde cela sous silence. Je soupire doucement de bonheur, content d'être posé ici et pas au bureau en train de bosser. Elle me fait remarquer que les années soixante sont bien présentes avec nous, je lui souris largement avant de déposer un léger baiser sur sa joue avant de lui répondre. « Coté musique, ses années là m'inspirent beaucoup. Mais je peux faire du plus récent... » Elle a juste à me dire ce qu'elle veut entendre, je compose moi aussi, je vais recommencer du moins, j'attends le retour de mon inspiration, j'ai déjà une idée de chansons, je sais déjà exactement comment je vais l'appeler. C'est elle qui m'inspire pour cette chanson, c'est limite si je n'ai pas déjà le rythme en tête, mais je vais devoir encore travailler pour donner forme à cette musique. Le titre que je vais lui donner lui correspond tellement. Sans prévenir ni rien, j'ajoute quelque chose à ce que je viens de dire. « En ce moment j'écoute tout le temps Elenore , The Turtles... » J'adore cette musique, elle me fait du bien, c'ets désormais cette musique qui me réveille le matin, je peux être que que je suis de bonne humeur après cette musique. Je lui souris largement lorsqu'elle pousse mon chapeau pour venir m'embrasser, je lui rends automatiquement son baiser. Je garde mon sourire et je regarde une nouvelle fois devant moi. C'est vrai que ici on est tranquille et que le couple de jeune ont eu la bonne idée de venir ici, c'est calme, personne ne vient ici, d'ailleurs bizarre qu'il y est si peu de monde à cette heure si. On ne va pas s'en plaindre, loin de là. « C'est vrai, on est tranquille ici, personne du bureau dans les parages, on peut discuter... » Notez que ma phrase aurait pu se continuer, mais j'ai préféré m'arrêter là avant de laisser entendre quelque chose, le "et" qui aurait suivit "discuter" aurait sous entendu beaucoup de choses et je ne crois pas que c'est le moment, je devrait éviter ce genre d'allusions, surtout maintenant et à cette endroit. Bref, oublions. Je passe ma main gauche derrière son dos que je caresse doucement, on est bien là. J'ai arrêté de siffloter, mais je risque de recommencer.

Personne ne peut entendre ce que l'on dit, c'est comme si personne ne peut nous voir. Enfin personne du cabinet ne se risquerait à venir ici, sinon je plaiderai le harcèlement. Quant on y repense, ils étaient sous contre la porte du bureau lorsqu'Isil est venue me chercher pour aller manger un morceau. Les avocats sont pire que des infirmières pour les commérages, parlons de James et Alexander, ces due là, ils savent tout ce qu'il se passe au bureau, je suis une de leur cible préférée. Alexander aime raconter les secrets des gens, il est comme ça lui alors que James s'en sert afin d'avoir des faveurs, c'est vicieux un avocat. Bref, je regarde Isil me parler de musique, de chansons celtes en guise de réveil, c'est pas mal aussi, chacun son truc. Je me contente de lui sourire, j'aime beaucoup tout ce qui est celte, j'ai appris à jouer de la corne-muse, mais j'ai abandonné, je n'ai pas assez de souffle et c'est trop difficile pour moi de jouer de cet instrument, je me suis rabattu sur la bombarde, mais cela fait quelques années que je n'ai plus touché à cet instrument. Je soupire doucement avant de regarder le ciel quelques secondes. « la musique celte, c'est pas mal... Je n'en suis pas totalement fan, mais j'en écoute de temps en temps... » Je lui parle tout en baissant la tête pour la regarder lorsque je lui parle. Elle a tout à fait raison pour la radio qui parfois nous délivre un flot d'atrocités. Ce n'est même pas de la musique parfois, on se demande bien ce que c'est mit à part de la fange. « Je n'écoute jamais la radio... A part pour les informations. » Ouais nan, j'ai abandonné la radio. Je souris à Isil, je m'approche d'elle, enfin j'approche mon visage du sien afin de l'embrasser. C'est bizarre, j'ai tout le temps envie de l'embrasser, je ne pense que à ça lorsque je suis avec Isil, est-ce grave docteur ?... Non, je vais oublier cette question, je laisse mon visage proche du sien et elle reprend la parole m'annonçant alors que Send me an angel et the Rythme of Love de Scorpions la font sourire. Ensuite elle me dit qu'elle écoute de la musique lorsqu'elle écrit, tiens, je suis en train d'apprendre quelque chose d'intéressant sur elle, elle écrit. Je lui souris largement, content d'apprendre quelque chose sur elle. Je reste silencieux quelques secondes à la recherche du types d'écrits qu'elle peut faire, mais je m'arrête rapidement avant d'oser penser à quelque chose de déplacer qui ferait de moi un pervers. Du coup, je préfère lui demander carrément au lieux de me faire des films inutiles et complétement débiles. « Vous écrivez... Quel genre de choses ? » Je m'interesse à elle, je veux apprendre à la connaitre afin que notre relation dure et que l'on se fasse confiance. Elle sait déjà que je suis alcoolique ou si elle ne le sait pas elle s'en doute, elle sait aussi que j'ai perdu ma femme et ma fille il y a six mois, que je suis un avocat très réputé et un gentlemen qui aime la musique. Mais elle, je sais juste qu'elle est quelque peu maladroite, qu'elle se lève en écoutant de la musique celtique, qu'elle aime danser. Bref pas grand chose et savoir qu'elle écrit me donne envie de savoir quoi. J'éloigne mon visage du sien, lui laissant de la place, pas que je sois trop envahissant et je m'attends à ce qu'elle me dise des choses sur elle, j'attends sagement ça, comme un gamin qui attend son histoire avant d'aller dormir.