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 Pause déjeuner ?

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Isil Gabriel

Isil Gabriel


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MessageSujet: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyDim 25 Avr - 20:56

L'immeuble de Laurie & Fisher ne lui semblait plus aussi impressionnant que lorsqu'elle était arrivée pour passer son entretien d'embauche. Isil poussa la porte. Le cabinet n'ouvrait vraiment qu'à une certaine heure, mais les trois quarts des employés arrivaient avant. Les secrétaires étaient chargées de trier le courrier, et de déposer les dossiers qui avaient fini d'être tapés, et qui avaient été imprimés, sur les bureaux des avocats qui les avaient demandés. Et le reste consistait à discuter entre collègues de ce qu'on avait fait la veille. C'était samedi, et bien entendu, le personnel était réduit. Comme Isil venait à peine de commencer à travailler, elle ne pouvait pas encore demander son Samedi. Les horaires d'ouvertures se faisaient plus tard, et celles de fermetures plus tôt, par rapport en semaine. Rien de très contraignant en somme.
Ce matin là, elle fut accueillie comme le messie parmi ses collègues, quand elle rejoignit le bureau d'accueil, où certaines l'attendaient de pied ferme. La jeune femme se contenta de raconter que Monsieur Oxford, l'avait simplement raccompagnée jusqu'à son métro, en suite, elle était rentrée chez elle.
Quelque part, elle ne mentait pas, c'était la pure vérité, il l'avait effectivement accompagnée, et elle était rentrée. Même si ça avait pris au moins une heure, au lieu d'un quart d'heure.
Rentrée tard le soir, elle s'était faite discrète dans les escaliers de son vieil immeuble pour ne réveiller personne. Arrivée au troisième, elle avait tourné la clef sans bruit. Elle s'était rapidement couchée, malgré son excitation. Elle avait réussi à s'endormir, après avoir tournée plusieurs fois dans son lit. Et elle avait éteint son réveil, un peu en colère qu'il sonne déjà. Isil s'était levée, lavée, habillée, et avait pris un petit déjeuné tranquillement assise devant la fenêtre de sa salle-salon-cuisine. En suite, elle était partie, prendre ce fameux métro, pour aller bosser. Arrivée chez Laurie & Fisher, elle avait emprunté les escaliers plutôt que l'ascenseur pour se réveiller.
Là, Isil tentait d'endiguer l'assaut de ses collègues. "Oui, Monsieur Oxford chante très bien." "Et oui, c'est un gentleman comme on en fait plus." "Non, il l'avait juste raccompagnée." "Et oui, elle ne buvait jamais de café. Et l'agrafeuse se trouvait dans le tiroir, et pas dans le placard."
Au beau milieu de cette agitation, elle trouva le temps de parler un peu plus longtemps, avec la secrétaire qui l'avait emmenée hier soir. Elle, elle ne lui posa pas de question sur ce qui s'était passé après qu'elle ait quitté le bar en compagnie de l'avocat.
En parlant d'avocats, voici qu'ils arrivaient, un à un, se mettant au boulot après quelques phrases de politesses, un racontage de blague entendue dans les transports ou dans la rue, et après un autre énième café pour certains.
Isil eut à peine le temps de voir arriver Frederic, qu'elle fut envoyée au bureau d'accueil qui se trouvait au rez-de-chaussé. Elle y resta une bonne partie de la matinée, jusqu'à ce qu'on vienne prendre sa relève. Elle remonta donc au premier étage. Là, elle se retrouva à faire des photocopies, pour compléter plusieurs dossiers Rien de trop stressant et de fatiguant, d'autant plus que certains avocats ne travaillaient pas le week-end , ce qui faisait du travail en moins. Et ce travail en moins, permettait un peu plus de temps libre...
S'emparant d'une petite pile de dossiers, et d'un petit paquet de courrier, elle monta jusqu'au deuxième, en prenant l'ascenseur cette fois. Elle savait où elle allait, c'était là qu'elle avait passé ses premières minutes dans le cabinet. Elle traversa le couloir jusqu'à une certaine porte, où elle frappa doucement. Elle colla son oreille contre le bois, et attendit qu'il lui dise d'entrer. Elle ouvrit, et entra.
-Bonjour... Je vous apporte votre courrier, et les trois dossiers que vous avez demandé.
Isil referma la porte derrière elle. Le courrier et les dossiers n'étaient que des prétextes. Et ils servaient de façade à autre chose d'un peu plus personnel. Et comme la pendule avançait...
-Je me disais que... si vous avez le temps, on pourrait manger ensemble. Si vous n'avez rien d'urgent ou d'important à faire. Je ne voudrai pas vous empêcher de travailler.
Après ce qui s'était passé hier soir, elle se sentait un peu maladroite, mais elle garda le sourire, en espérant que la réponse soit positive.


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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyDim 25 Avr - 21:25

    Après ma soirée d'hier soir, je n'aurais jamais cru que j'allais réussir à trouver le sommeil, moi qui ne dors plus depuis belle lurette. Et j'ai dormis comme un bébé, des heures et des heures sans me réveiller parce que je fais un cauchemar, ca m'a fait du bien. J'ai rêve même, cela fait tellement longtemps que je n'ai pas fait un rêve, surtout un rêve comme celui que j'ai fais, mais je pense que vous comprenez de quoi il s'agit, je ne vais pas vous faire de dessin. Je me suis levé grâce à mon réveil, je me suis lavé, j'ai enfilé un slim gris, des chaussures de villes, une chemise blanche à rayures blanches, une veste sans manches et un pull gris. J'ai mit mon chapeau et je suis partis au boulot comme en écoutant de la musique avec un grand sourire, j'ai pas de sac ni rien, toutes mes affaires sont au bureau. J'y suis allé en souriant, j'étais un des premiers à être là, comme toujours, j'ai déjeuné là-haut avec Reed et ses croissants, il en apporte tout le temps et puis avec le café ça passe tout seul. Il était 7 heures du matin quand je suis arrivé et après avoir déjeuné avec Reed et Colin je suis partit bosser dans mon bureau, j'ai passé ma matinée là-haut, je n'ai pas bougé, je suis en retard avec le dossier McFadden, une Irlandaise qui demande le divorce à un Américain, la fortune familiale de la jeune femme est en jeu et je dois la lui préserver de son mari. Enfin bref, les lunettes sur le nez j'ai travaillé toute la matinée, je n'ai même pas pu aller voir Isil, j'irais pour le déjeuner, mais quelqu'un vient de toquer, je soupire doucement. « Entrez... » Je ne regarde pas qui est-ce qui vient d'entrer, je joue avec mon stylo en relisant le dossier. Mais mon visage se lève automatiquement lorsque j'entends sa voix, celle d'Isil, un sourire se forge sur mon visage. Je pose mes lunettes sur le dossier et je me lève. Elle me parle, je ne suis pas du tout ce qu'elle me dit, je prends les dossiers et je les pose sur le canapé à coté de la porte d'entrée. Je me colle à elle, la poussant un peu contre les portes vitrées, mais je vous rassure, on voit flou du couloir. Je pose mes lèvres sur les siennes en entrelaçant mes doigts aux siens sur ses deux mains. Je veux lui montrer que non, ce qu'il c'est passé hier soir n'est pas oublié du tout. « Bonjour... » je dépose quelques petites baisers mouillés sur ses lèvres juste avant de lui dire bonjour, je ne sais toujours pas ce qu'elle m'a dit avant, j'ai oublié, j'étais bien trop obnubilé par autre chose et là, ma tête va se loger dans sa nuque que j'embrasse doucement avant de prendre Isil dans mes bras. L'affection je sais ce que c'est, je suis même un peu envahissant dans mon genre, je serais limite comme dans Bridget Jones, vous savez, quand le mec de Bridget lui met la main dans le soutien gorge quand ils regardent la télé, c'est dans les bonus du DVD, Daniel Cleaver, mon héros. Quoi que c'est l'autre, l'avocat le mieux et je l'aime bien aussi monsieur Darcy... Je suis un mélange des deux en fait. je me recule doucement d'elle après avoir montré mon affection. « Comment vous allez ? » Je la vouvoie encore, je trouve ça classe, enfin chacun son point de vue, si elle n'aime pas, elle peut me tutoyer, je la tutoierais aussi. Je lui souris doucement, je l'a lâché un peu et je cherche ce qu'elle a pu me dire, parce que je ne m'en souviens plus du tout, j'étais occupé à autre chose.
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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyDim 25 Avr - 22:36

-Monsieur Oxford ?
Visiblement, il n'entendait rien de ce qu'elle disait. Elle le regarda se lever, un peu surprise, mais surtout amusée. D'abord parce qu'il venait pratiquement de lui arracher ce qu'elle tenait, pour mettre sans trop y regarder, les dossiers et le courrier, sur le canapé. Et en suite, elle se retrouva gentiment acculée dans un coin de la pièce, aussi parce qu'elle le voulait bien. Ses doigts retrouvèrent la place qu'ils avaient occupée hier soir. Gardant les yeux à peine entre-ouverts, Isil répondit aussitôt à cet accueil plus que chaleureux. Elle ne pu s'empêcher de rire sous l'assaut répété de baisers.
-Bonjour à vous aussi...

Mince... la nuque. Isil laissa s'échapper un léger soupir de plaisir, penchant légèrement la tête pour lui faciliter la tâche. Bien sûr, si quelqu'un regardait de plus près ce qui se passait derrière les vitres, malgré le fait qu'on ne puisse pas voir grand chose, cette personne pourrait quand même déduire que ce qu'ils étaient en train de faire n'était pas très professionnel. Mais on était samedi, et le couloir était désert.
Isil posa ses mains sur le torse de Frederic. Elle ne pouvait encore se résoudre à abandonner le vous, même si avec un tel degré d'intimité, c'était peut être un peu absurde. Elle penserait au tutoiement plus tard.
-J'allais très bien, mais c'est encore mieux maintenant... Et vous ?
Le Frederic Oxford qui venait de l'embrasser dans son bureau n'avait rien de celui qui lui avait fait passer son entretien dix jours avant. Elle eut un sourire tendre, comprenant, en voyant son regard un peu perdu, qu'il n'avait vraiment pas entendu ce qu'elle lui avait dit en entrant.
-Je me demandai si vous aviez un peu de temps pour déjeuner avec moi ? A moins que vous ne soyez très occupé...
Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, elle l'embrassa de nouveau, passant ses bras autour de ses épaules. Isil se sentait très bien là où elle était. Et même s'il était très occupé, il méritait sans doute un petite pause. Se détendre, c'était aussi très important. D'autant plus que se détendre avec quelqu'un était vraiment mieux.
Ce bonjour qu'elle venait de recevoir, lui disait très clairement qu'il pouvait effectivement prendre une petite pause, pas besoin d'être Einstein pour le comprendre. Hier soir, elle n'avait pas arrêté de penser à ce qui allait se passer aujourd'hui, si ce qu'elle avait vécu n'avait pas été un simple rêve, que son cerveau avait pris pour la réalité. Même si elle avait pu sentir ses lèvres sur les siennes toute la nuit, ça oui, elle avait bien dormi une fois qu'elle avait pu trouver le sommeil. Dans la rue, et le métro, elle s'était arrêtée chaque fois qu'elle avait senti l'odeur des cigarettes qu'il fumait, pour savoir si c'était lui.
En arrivant, elle avait vite compris que ce ne pouvait pas être le cas, puisqu'il était déjà là. Dans son bureau. Un homme occupé. Elle se demanda si elle pourrait le voir ce soir, juste avant de filer danser, parce qu'elle ne pouvait pas louper cette séance qui évacuerait le trop plein d'énergie généré par sa bonne humeur. Et ça lui permettrait aussi de réfléchir à la situation, ce qu'elle n'avait pas vraiment fait hier.
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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyLun 26 Avr - 21:15

    Rien ne peut me rendre plus heureux que sa visite, je n'ai pas pu sortir de mon bureau de la matinée, je devais absolument m'avancer dans mes dossiers afin de pouvoir sortir de temps en temps sans me soucier du travail en faire en revenant, Parce que ce soir je dois aller à une réunion, je dois aller voir mon parrain et lui dire si j'ai bu ou pas, mais je vais lui expliquer que j'ai trouvé quelqu'un qui peut m'aider à arrêter de boire comme un trou dès que je suis seul et que je pense à ma femme et à ma fille. Je regarde Isil, elle sourit et j'aime quand elle sourit, je suis sure que ma façon de lui dire bonjour doit lui faire plaisir mais doit aussi la surprendre. Je suis bizarre quand je veux moi en plus et là je pense que je le suis, n'est-ce pas ? Elle me dit bonjour à son tour avant de m'embrasser à nouveau, je suis heureux, je me laisse faire et voilà qu'elle répond à ma question, celle ou je lui demandais si elle allait bien et sa réponse me fait rire, mais elle ne me laisse pas le temps d'y répondre qu'elle entoure mon cou de ses bras et qu'elle m'embrasse. Je réponds à son baiser sans pour autant l'approfondir, on en est pas encore là. « Moi aussi je vais bien, maintenant que vous êtes là... » Je l'embrasse tendrement sur le front avant de me retirer de son étreinte, je retourne derrière mon bureau et je repense à la porte floue, je suis persuadé que là, si je vais ouvrir la porte brusquement, il y aura du monde collé contre. C'est toujours comme ça, je les connais les avocats et les secrétaires d'ici, ils n'attendent qu'une seule chose, c'est des nouveaux ragots pour papoter durant le travail. Je souris et je remets mes lunettes sur le bout de mon nez et elle me répète sa question d'avant, celle qui est de savoir si je veux aller manger un morceau. J'ai un grand sourire sur mon visage, je vais prendre le courrier et le dossier que j'ai jeté sur le canapé à coté de la porte et je vais tout poser ça sur mon bureau. Je la regarde, je m'arrête de bouger afin de lui répondre.« J'ai pas très faim, mais c'est une excellente idée. » Je ne mange presque plus en ce moment, enfin ça dure depuis 6 mois que je ne mange presque plus, d'où le fait que j'ai perdu mes poignets d'amour, mais pas mes abdos kro. Cependant j'accepte, parce que si l'accompagner manger un sandwich peut me permettre de passer du temps avec elle, je ne refuse pas, surtout que ce soir, je vais à une réunion des alcooliques anonymes et donc je ne serais pas là, au moins qu'elle veuille qu'on se voit dans la nuit. Je ferme vite fait les dossiers d'ouvert sur mon bureau, je mets mes lunettes dans leur boite et je m'approche de ma belle. Je passe mes bras autour de ses hanches avant de lui parler. « Vous m'avez manqué... » Et oui, elle m'a manqué, parce que j'aurais bien aimé passé le reste de la soirée avec elle, histoire qu'on discute et qu'on apprenne mieux à se connaître, parce que au final, on ne se connait presque pas, je ne sais pas ce qu'elle aime moi à part la danse ! Et j'aimerai bien en savoir un peu plus sur la femme avec qui je compte de rester assez longtemps, même longtemps voir très longtemps, on verra au fur et a mesure de notre relation.


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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyVen 30 Avr - 19:05

-Déjà ? Après si peu de temps ? Hm... c'est flatteur.

Devait-elle avouer qu'elle aussi, depuis hier soir, elle pensait à la même chose ? C'était assez... stupéfiant, faute d'autre mot, parce qu'étrange avait un petit coté péjoratif, d'embrasser quelqu'un qu'elle connaissait à peine, et qui, il n'y a pas si longtemps que ça vivait encore avec sa femme et sa fille. Et elle, elle était encore dans son petit appartement dans les vieux quartiers de Boston, loin du centre ville... autrement dit, là où c'était le moins cher. Et elle planchait sur les illustrations d'un conte qu'elle écrivait, et qui trainait fortement en longueur.
Cette légère digression mentale, ne lui fit pas perdre le fil pour autant. Même si Frederic venait de dire qu'il n'avait pas très faim, il acceptait de venir manger avec elle. Bon, n'ayant rien prévu pour manger, il fallait aller en ville, chercher un sandwich, ou quelque chose à emporter pour manger.
L'avantage des USA, contrairement à sa France natale, était qu'on pouvait acheter autre chose que des sandwichs pour manger le midi. Idem pour les cafés, ou boissons chaudes facilement disponibles dans les starbucks et autres enseignes du même genre. Ce qu'Isil préférait, c'était les plats chinois à emporter. Raffolant des nouilles sautées, aussi bien aux légumes qu'aux crevettes, elle pouvait passer rapidement dans un magasin, et s'en prendre une porte. Il en allait de même pour manger un curry épicé, sans trop l'être, et bon à s'en damner... Isil ne s'en cachait pas, elle aimait manger, et faire la cuisine, ça occupait, et ça faisait faire aussi pas mal d'économies sur les plats à emporter, qui finissaient par revenir assez chers au final. Une habitude d'étudiante qu'elle avait gardée. Et surtout, elle pouvait satisfaire sa gourmandise.

-J'imagine que même si vous n'avez pas très faim, vous êtes obligé de sortir pour aller chercher à manger ? Parce que je n'ai rien apporté. Je devais préparer mon repas hier soir mais... disons que la soirée ne s'est pas vraiment déroulée comme je l'avais pensé... Et ne m'obligez pas à vous trainer dehors...

Une menace qui n'était absolument pas crédible, d'abord parce qu'elle souriait de toutes ses dents, et en suite parce qu'il était plus grand qu'elle, et que se serait plutôt elle qui se ferait trainer que l'inverse. Frederic Oxford n'était pas si grand que ça, mais suffisamment pour la dépasser de près d'une tête. Et c'était un fait qu'elle appréciait. Une sorte de sentiment de sécurité sans doute, renforcé par les quelques cernes sous ses yeux, la barbe naissante, et... Elle s'emballait.


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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyVen 30 Avr - 19:35

    Bien sur qu'elle m'a manqué, même si on est ensemble depuis hier soir, mais je suis comme ça moi, un peu tout le temps je suis comme ça avec les personnes que j'aime et qui compte beaucoup, surtout mes amies, enfin, mes anciennes amies, je n'ai plus de confidentes rien, je suis seul enfin plus maintenant, Alexander, Colin et maintenant Isil sont avec moi. je refais peu à peu ma vie, je retrouve des amis, je recommence à sortir et à avoir une vie sociale malgré le fait que je suis alcoolique, mais gardons cela de coté. je n'ai pas envie de faire peur à Isil, je ne sais pas quand est-ce que je vais lui annoncer. J'ai encore mes mains sur ses chances, je lui souris tendrement, et là si je suis mon instinct d'homme à pulsions, elle serait assise sur le bureau, elle aurait ses jambes autour de mes hanches, on aurait foutu par terre tout ce qui se trouvait sur le bureau et on ferait sauvagement l'amour. Bref, je ne vais pas écouter mes pulsions, même si j'en crève d'envie, croyez-moi Isil est bien plus belle en vraie que sur les photos. J'ai bien fais de tenter ma chance hier soir, j'ai eu raison, elle est parfaite, tout ce que j'aime chez les femmes, elle a du caractère, de l'humour, elle est magnifique, elle est un peu timide. Ne vous méprenez pas, j'ai vu hier soir quand elle rougissait, je n'ai juste rien fait remarquer, je préfère gardez-ça pour moi et me dire que j'arrive à la faire rougir et je suis sur que là, si je l'embrasse dans la nuque encore plus doucement que tout à l'heure, j'arriverais à la faire frissonner. Elle me dit que c'est flatteur le fait que je lui ai annoncé qu'elle me manquait, c'est sur c'est le début mais bon... « J'espère vous avoir manqué aussi... » Je taquine, je taquine , je ne devrais pas, mais j'ai un tempérament joueur sauf que cela ne se voit pas, mais parfois je cherche toujours la petite bête, je taquine un peu, là c'est pas méchant. J'ai dit cela en haussant une sourcil avec un sourire en coin. Je me suis reculé pour aller derrière mon bureau prendre mon porte-feuilles et mon paquet de cigarettes. je sifflote doucement en regardant dans un tiroir de mon bureau à la recherche d'un briquet, parce que celui que j'ai dans la poche et vide, j'ai taxi le feu d'Alexander ce matin, mais je lui ai rendu, du coup, j'en ai pas et je ne prévois jamais un briquet de rechange. Je finis par en trouver un et je le pose sur le bureau. Je passe ma main droite sur mon visage avant d'aller me décoiffer un peu. J'aime avoir se coté garçon un peu rebelle, je reste jeune en moi, j'aime avec ce coté jeune garçon, je me trimballe quand même 41 années. Je ne suis plus tout jeune non plus et Isil est bien plus jeune que moi, elle était étudiante la première fois que nous nous sommes vus il me semble. Elle me parle ensuite du repas, elle me dit que je suis obligé de sortir pour aller chercher à manger, parce qu'elle na rien fait à manger, tout ça parce que sa soirée d'hier soir ne c'est pas déroulée comme elle le devait. Elle finit par me dire que je ne dois pas l'obliger à ce qu'elle me traine dehors. Elle aussi veux jouer à ce que je comprends. J'en souris de plus belle et je vais me remettre près d'elle. « Vous seriez capable de me trainer dehors ? » Je cherche, je joue avec le feu, mais elle m'a tendu une perche et là, si on continue comme ça, on va finir comme dans les pensées que j'ai eu juste avant, parce que si on me cherche, si on veut jouer et qu'on rentre dans le même jeu, je suis tout de réceptif. Je hausse un sourcil et je mords distraitement ma lèvre inférieure tout en me mettant assit sur le bureau, enfin, juste assez pour tenir dessus. je croise les bras et j'attends une réponse. Voyions voir ce qu'il va se passer.
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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyVen 30 Avr - 22:37

Une lueur de malice s'alluma dans l'œil d'Isil, dont la bouche s'étira en un sourire un coin, tandis qu'elle croisait les bras, et levait le menton, en signe de défi. Parfaite imitation de l'homme appuyé contre son bureau en face d'elle. Frederic venait ouvertement de déclarer la guerre à la jeune femme. Il fallait dire, qu'Isil l'avait bien cherché, et elle l'avait bien senti, le fameux Monsieur Oxford était du genre sarcastique, asticoter les gens était son métier, alors ce défi n'avait absolument rien d'étonnant.
-Bien sûr que je peux... En douteriez-vous monsieur Oxford ?

Du bluff, rien que du bluff, parce que bizarrement, l'image du loup et du lapin lui revint immédiatement en mémoire. Même si présentement, une biche aurait mieux convenu qu'un lapin. Une biche ça peut toujours faire assez de charme.
Seulement, ce serait jouer un jeu dangereux, et elle avait l'impression que ce jeu finirait d'une façon ou d'une autre, qui échapperait totalement à leur contrôle respectif. Elle le regarda dans les yeux. Il avait l'air tout aussi conscient qu'elle de ce qui pourrait se passer. Finalement, Isil resta à une distance de quelques pas, et se mit à réfléchir, son menton entre son index et son pouce.
-Il suffit que je trouve la bonne méthode, ou le bon plaidoyer...
Bon elle pouvait toujours espérer le faire bouger en l'attrapant par le bras, pour l'embarquer, elle ne serait pas de taille. Et c'était encore moins faisable de l'attacher à une chaise roulante, et de le pousser à travers les couloirs et les rues de Boston, et c'était surtout complètement ridicule. Elle pouvait toujours utiliser l'appât, une promesse, un échange de bonne volonté. Mais c'était un avocat, et il ne se laisserait pas avoir aussi facilement. Finalement, la solution la plus périlleuse fut la seule qu'Isil décida comme étant susceptible de le faire bouger.
Elle s'approcha doucement, roulant un peu des hanches. Une fois devant lui, elle posa ses mains sur le bureau, de chaque coté, histoire qu'il ne puisse pas fuir dans un autre coin du bureau. Elle jeta un regard furtif en direction de la porte. Personne derrière, enfin pour l'instant...
Finalement, elle se pencha sur lui, sans pour autant se coller, elle leva la tête pour le regarder. Isil papillonna des yeux, faisant un peu la moue.
-Vous êtes vraiment sûr ? Je veux dire... on perd un peu de temps, même si c'est agréable... Mais votre bureau n'est pas un endroit très discret pour ce genre de jeu.
Tout en parlant, elle avait fait grimper ses doigts le long de son torse, comme une paire de jambes marchant sur une scène. Elle avait parlé doucement. Isil se redressa un peu, prête à l'embrasser, sauf qu'elle resta à quelques centimètres de sa bouche, avant de se hisser à la hauteur de son oreille.
-Êtes-vous sûr de ne pas vouloir sortir maintenant ?
Isil se recula, malicieuse. Les mains toujours posées sur le bureau, elle eut un sourire plein de malice, et son regard se fit interrogateur. La suite serait soit tout à fait banale, ils sortiraient, après avoir ris de son numéro de charme un rien bancal, et ils iraient déjeuné, enfin elle surtout. Soit...
Isil songea qu'après une soirée où ils s'étaient retenus, le déjeuner ne devait pas faire de différence... A l'exception faite qu'elle venait de jouer un jeu dangereux.
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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyVen 30 Avr - 22:56

    Et voila, nous rentrons dans ce que l'on appelle "un jeu dangereux" pas dans le fait qu'on peut mourir, mais plus compliqué que cela, là ce n'est pas là mort que l'on risque, loin de là... On joue avec le désir de l'autre et on commence une partie, elle m'a tendue la perche, je l'ai prise, maintenant à elle de jouer et elle joue très bien, je suis avocat, je sais très bien défendre mes clients, mais elle, elle me fait du charme, du moins, elle va en faire. Je connais les femmes, quand on leur laisse de quoi prendre le dessus quelque que soit la situation, elles sautent sur l'occasion et dès qu'elles veulent quelque chose, elles font du charme et le charme, c'est une arme fatale pour ce genre de duel, je vais mal finir, parce que je me dis que je n'aurais jamais du me mettre assit sur le bureau. J'aurais dut la laisser faire et j'aurais eu le dessus, mais j'ai pas réfléchis sur le coup. je m'en veux parce que mon plan va tomber à l'eau. mais je vais me défendre, je ne réponds pas à sa première attaque ni à la deuxième d'ailleurs, je me contente de passer rapidement ma langue sur mes lèvres pour les humidifier. Puis elle s'approche, doucement, telle une tigresse. Ouais, nan, là vous n'allez pas me dire que c'est une biche, parce qu'une biche ne roule pas des hanches de cette façon et une biche... Une biche n'a pas ce regard... Oh non, oh non, je vais pas tenir longtemps... Ses mains se posent sur le bureau, je regarde la droite se poser, puis la gauche et je plonge mon regard dans le sien. Je suis coincé, piégé dans ses filets, je ne peux rien faire et me voila dans une position de faiblesse, mais je suis sur que je vais m'en sortir avec une pirouette digne d'un grand acrobate. Elle me parle doucement, elle papillonne des yeux, je ne la quitte pas une seule seconde du regard et puis, je ne peux pas, elle est bien trop proche. Elle dit qu'on perd un peu de temps et que le bureau n'est pas discret pour ce genre de jeu. Il faut que je respire, que je me calme, pensons à quelque chose de calme et de posé, un chien que marche dans la rue et qui aboie sur le facteur, c'est très bien ça. « Vous trouvez... » Je lève ma main droite très doucement, je frôle la peau de son cou et doucement je repousse une mèche derrière son oreille, elle ne peut presque rien sentir, mais doucement je redescends mes doigts frôlant sa peau à nouveau dans sa nuque. Je me redresse doucement rapprochant encore un peu plus son visage du sien, sans pour autant l'embrasser, je vais le faire, mais laissez moi le temps de profiter de ce spectacle. Elle n'a pas encore gagné avec moi, je n'abandonne pas comme ça et je sais quoi faire aux femmes pour qu'elles succombent. je suis Frederic Oxford, je suis spécialisé dans les affaires maritales alors les couples qui expliquent les adultères et ce qu'ils faisaient avec les amants, j'en connais un rayon et on en apprend des choses sur ce que les femmes aiment lors des jugement set des témoignages. Bref passons, déjà que le facteur n'est plus un facteur mais Isil en petite tenue et que le chien n'est plus un chien, mais moi alors bon. je dois reprendre mes esprits rapidement. J'allais lui parler, continuer ma phrase, mais son visage se rapproche encore du mien et son visage se décale vers mon oreille et elle me glisse quelques mots, je me sens fondre littéralement avec son souffle sur ma peau. Rien que là, on se chauffe doucement et ça monte vite, alors je n'imagine même pas une seule seconde quand on passera à l'acte. Je souris légèrement et je lui réponds à son oreille aussi. « C'est comme vos voulez... » Je lui donne la main, je lui tends la perche tout ce que vous voulez, mais je ne peux pas m'empêcher de poser mes lèvres dans sa nuque et d'embrasser celle-ci le plus doucement et le plus passionnément possible, que je la sente frisonner doucement et soupirer de plaisir, là c'est moi qui joue, j'ai repris mon tour avec plaisir. J'ai mes lèvres du coté droit de sa nuque et du coté gauche je la caresse du bout de mes doigts. je pousse de légers gémissements tout en l'embrassant dans la nuque.
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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptyVen 30 Avr - 23:48

La victoire passa, et s'en alla rapidement. Elle était passé si près, et finalement, il venait de gagner. Isil se mordit la lèvre, et ses mains quittèrent le bureau pour s'accrocher aux vêtements de Frederic. Elle avait voulu jouer, et elle avait tout gagné. Les lèvres sur sa nuque, et les doigts qui frôlaient à peine l'épiderme, déclenchèrent une série de frissons le long de sa colonne vertébrale. Elle tourna légèrement la tête, la penchant un peu, comme précédemment pour lui faciliter la tâche.
Incapable de penser correctement, le nez dans son col de chemise, ou presque, Isil se laissa aller doucement. C'était simple de pencher, pour se coller à lui. Ses yeux se fermèrent de plaisir, et ses lèvres s'étirèrent en un sourire, avant que des soupirs ne s'en échappent. Dont un plus bruyant que les autres, quand il trouva le point le plus sensible. Isil bougea doucement, frôlant la ligne de sa mâchoire, qu'elle gratifia d'une série de baisers, avant de l'embrasser doucement, mais passionnément.
Retrouvant peu à peu des pensées cohérentes, elle décida qu'elle n'allait pas non plus lui grimper dessus, dans son bureau, la porte non verrouillée... ce serait légèrement embarrassant de se faire surprendre dans cette situation. Lui, il lui suffirait de faire les gros yeux, elle... elle allait devoir menacer de jeter la cafetière par la fenêtre et autres menaces extrêmes pour pouvoir échapper aux questions, déjà qu'une simple soirée en soulevaient des tonnes, elle n'imaginait même pas ce que ça pourrait donner. Pourtant, cette partie rationnelle se retrouva perdue dans un océan de totale subjectivité et de partialité de sa part. S'arrêter maintenant ? Non. Peut être. Une de ses mains se perdit dans les cheveux élégamment ébouriffés, et l'autre se glissa pour se poser dans son cou.
Se montrer raisonnable, et rester sage. C'était ce qu'elle s'était dit. Enfin sage, patiente, apprendre à le connaitre mieux. Mais visiblement ses pulsions physiques avaient décidé de prendre le dessus cette fois. Et elle en avait parfaitement conscience. C'était sans doute fort peu judicieux, mais... Tellement tentant, et elle résistait très mal à la tentation.
Rompant son baiser pour reprendre son souffle, elle posa son front contre le sien, la main dans qu'elle avait mise dans ses cheveux descendit sur son épaule. Isil se rendit compte qu'ils étaient dans la même position qu'hier soir, quand lui avait posé son front contre le sien. Sauf qu'ils étaient bien plus proches qu'hier soir dans le bar.
- Moi qui pensait être raisonnable... on dirait que s'est raté.
Elle eut un léger rire, un rire profond, sincère. Isil caressa doucement le visage de Frederic. Elle ne pu s'empêcher de sentir l'odeur du tabac, qu'elle aimait bien. Ses yeux se perdirent dans ses iris sombres. Elle aimait ses yeux, toujours expressifs, et qui en disaient plus long que tout le reste. Le pli que prenait parfois sa bouche quand il entendait des absurdités, ou des questions totalement hors de propos... Elle aimait aussi l'avocat efficace, rapide et déterminé qu'il était, et l'homme qui venait de lui donner des caresses passionnées, elle le découvrait, petit à petit. Pour son plus grand plaisir.
-Et en plus vous avez gagné...
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MessageSujet: Re: Pause déjeuner ?   Pause déjeuner ? EmptySam 1 Mai - 0:09

    Victoire ? Oui victoire, mais elle n'était pas loin de gagner non plus. Il avait la victoire au bout de doigts lorsqu'ils étaient dans mes cheveux, c'est là, c'est ici que je peux tout perdre. Si je suis célibataire, qu'une femme se met assise sur moi et qu'elle me caresse les cheveux, je succombe. J'ai soupiré assez fortement lorsqu'elle a posé ses mains dans mes cheveux et j'ai lancé ma tête en arrière, pas pour qu'elle arrête mais, juste pour lui faire comprendre que là, elle atteint le point faible, mais ça va, elle ne sait pas encore que je succombe rapidement dans on me caresse les cheveux et puis elle ne connait pas les deux autres points faibles. Certes, il y en a un qu'elle peut deviner facilement, mais l'autre, elle va devoir chercher. Je lui souris, je l'ai entendu soupire, je l'ai sentit frissonner sous mes caresses, je sens tout chez elle, j'aime sentir ça chez une femme, rien ne peut me faire plus plaisir que de savoir que je fais frissonner une femme de plaisir, ça montre que j'ai encore un pouvoir sur celles-ci que je ne suis pas trop vieux et trop moches pour faire de l'effet. Quoi qu'il en soit, pour mettre fin à la torture, Isil m'a embrassé, cette fois, un vrai baiser, notre premier vrai baiser ou l'on a laissé nos langues s'échapper de nos bouches. J'ai posé mes mains derrière son dos que j'ai caressé pendant ce baiser, qui dura une éternité il me semble. Et après cela, front contre front, elle me dit que c'est raté pour être raisonnable. Elle a tort, on peut s'arrêter là, aller manger et recommencer plus tard. J'ai tous mes dossiers qui sont en avance, on ferme la porte à clés et on est tranquille. Non, enfin je ne sais pas si c'est une bonne idée dès le premier jour de relation de faire ça, je ne sais pas si c'est raisonnable, mais elle est tellement attirante que je ne sais pas combien de temps je vais devoir attendre. Mais je ne veux pas qu'elle croit non plus que je veux coucher avec elle et la quitter après. Quoi qu'elle ne devrait pas penser à ça, vu ce qu'on c'est dit hier soir, tout est clair entre nous. On peut en rester au fleurt et au fleurt très avancé en attendant un peu, surtout le bon moment. Bref, elle me dit aussi que j'ai gagné, je le sais, mais elle aurait pu si elle avait plus appuyé sur les cheveux, tant pis, ça sera une prochaine fois pour elle, cette fois c'est moi qui gagne. « Je vais très souvent gagner vous allez voir... » J'ai dit ça d'une voix rauque, emplis de désir, là oui, si elle me demande si j'ai envie d'elle ma réponse sera oui, parce qu'on a joué et qu'on peut encore jouer un peu et je me jette sur elle et on fait l'amour sur le bureau ou même sous ou alors sur le canapé, ou le fauteuil et peut-être même le rebord de la fenêtre... je devrais arrêter de divaguer. C'est vrai que moi qui veut apprendre à la connaitre avant quoi que ce soit, c'est un peu mort, parce que j'ai juste trouvé que l'embrasser dans la nuque comme je viens de le faire me fait remporter la victoire, c'est un bon point, mais ce n'est pas comme ça que je vais en apprendre sur ses origines, sur sa famille, ses hobbies, ses goûts, ce qu'elle aime ou qu'elle n'aime pas. Enfin bref, je pose mes mains sur son visage, je dépose un léger baiser sur ses lèvres et je me retire de son étreinte afin d'aller prendre mon chapeau à côté de ma chaise et de mettre mon porte-feuilles et mon paquet de cigarettes dans la poche aussi. « Arrêtons-nous là... Allons manger et peut-être qu'après... » Peut-être qu'après, on pourrait recommencer, voir aller plus loin ?... C'est ce que je sous-entend, enfin si elle ne veut pas je ne lui en voudrais pas, mais c'est vrai que là, aller manger un morceau me ferait le plus grand bien. De plus en sa compagnie, je ne peux rien demande de mieux. Je mets mon chapeau dans les cheveux et je me dirige vers la porte, je l'ouvre et je laisse Isil passer devant moi. J'espère que personne ne va regarder mes yeux, parce que brillants comme ils sont, ils vont comprendre qu'il a dû se passer quelque chose dans mon bureau.
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