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 Un soir comme les autres. (Isil)

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Frederic Oxford
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MessageSujet: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 14:32

    J'ai été chez le psychologue hier, il m'a expliqué que tourner la page c'était impossible, il ne me demande pas d'oublier, mais il veut juste que peu à peu je reprenne une vie normale, enfin la vie d'un homme normal, il m'a dit que quand je serais prêt, il faudra que je retire mon alliance, pas que je la balance loin de là, mais la remettre dans une boite et la garder chez moi. C'est difficile, je n'arriverais jamais à retirer mon alliance, j'ai besoin de quelque chose à mon doigt et c'est la seule bague qui me va bien. je n'ai rien dit, je suis resté silencieux, parce que je ne sais pas quoi lui dire, je sais ce que je dois faire, je pense savoir ce que ma femme pense de ce que je suis, mais c'est pas si facile, je ne peux pas claquer du doigt et redevenir sociable, gentil et amusant comme avant, c'est l'affaire d'un travail, d'un immense travail avec moi. je ne suis pas seul, je le sais, mais c'est à moi de faire le premier pas et je ne m'en sens pas encore prêt. Après ce rendez-vous chez le psychologue j'ai été chez le coiffeur, je me suis un peu coupé les cheveux et après chez moi je me suis rasé la barbe pour changer un peu, en sachant que dans une semaine elle redeviendra moche et mal rasée. Enfin bref, je ne bossais pas hier, j'avais pris un jour de congé pour le psy et Colin avait trouvé ça bien de ma part, il m'a dit que c'était un effort remarquable et qu'il était content de moi. C'est comme un père, même si la différence d'age entre nous n'est pas très grande. J'ai bossé aujourd'hui, juste l'après-midi parce que le matin on était à l'extérieur, enfin on, Addison, Alexander Reed et moi, on a été au tribunal régler deux trois trucs avec le procureur et des juges et ensuite on a été au restaurant. On est retourné au bureau bosser, pareil, on a pas trop bossé on a fait une réunion pour vérifier les conclusions des dossiers, que tout était rendu dans les temps au tribunal. Ensuite vers 18 heures, je suis allé chez moi prendre une douche et me changer, parce que j'étais en costume toute la journée à cause du tribunal. je suis allé chez moi enfiler un jean noir, une chemise blanche moulante et un pull noir par dessus. Et je suis retourné à l'immeuble du cabinet mais pour aller au bar pas pour bosser. On est vendredi ce soir et c'est le jour des duos, je me dois d'être là pour les voir chanter et peut-être même faire un duo, je vais voir si l'envie me viens. J'entre dans le bar, les avocats du cabinet sont là, d'autres aussi, je vois Nicole Kennedy dans le fond avec Susan. Je vais me poser au comptoir. « Un scotch s'il te plait. » Le grand serveur baraqué ami d'Emy me prépare mon scotch et me le pose devant mon nez sur un dessous de verre, je le remercie et je me tourne vers la scène, pour l'instant c'est Emy qui chante, elle fera une pause de 10 à 15 minutes pour donner le nom des duos. En fait pour les duos c'est simple, il y a une boite qui est changée tous les vendredis, dedans on met un papier avec un nom dessus et les duos sont tirés au sort sur des chansons prisent au hasard et si on ne connait pas, ils font comme un karaoké. C'est tout une technique en fait, tout est préparé, et vous pouvez être sur que si votre nom est dedans que vous allez chanter, parce que un collègue peut mettre votre nom à sa place. Moi je sais que je mets toujours celui d'Alexander parce qu'il chante super bien, je ne suis pas encore tombé souvent, quand Colin est là je chante parce qu'il met mon nom, mais cela ne me dérangerais pas du tout de chanter mais j'aimerai bien éviter d'être avec une femme. Et vous voyez, si Isil venait à venir ce soir, elle serait obligée de chanter, parce que nos amies les secrétaires ont mit son nom et plus d'une fois à ce que j'ai comprit de leur discussion aux toilettes, je pense que c'est le bizutage. Je bois mon verre cul sec, je n'en commande pas un autre, mais je m'allume une clope, Emy quitte la scène et laisse un homme chanter à sa place, elle va aller prendre la boite. je souris avant d'aller me mettre à la table des avocats. « Je sais que tu as mis mon nom Alexander, mais rassures-toi, j'ai mis le tiens aussi... » je lui donne une tape sur l'épaule en attendant la suite, Emy regarde les papiers avant d'en sortir deux, j'ai hâte de savoir qui va ouvrir le bal ce soir et avec quelle chanson. je crois que c'est les Beatles ce soir en plus. C'est là que je vois Isil arriver, je n'imagine même pas ce qu'elle va dire elle qui vient d'arriver si son nom sort maintenant.

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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 18:32

Isil était devenue Gab' pour les trois quarts des secrétaires, et ce au bout d'une toute petite semaine.
Elle avait passé le reste de la semaine, après son entretient avec Frederic Oxford, a attendre ce fameux coup de téléphone. Qui était arrivé vendredi. Elle commençait dès lundi.
Elle avait donc été embauchée, avec une signature de contrat en bonne et due forme, avec Monsieur Fisher, qui lui avait montrer les différents bureaux, avant de la lâcher dans la fosse aux lionnes. Elle s'était vite adaptée, surtout après avoir réparer la machine à café qui était tombée en panne mystérieusement. Elle avait appris à jongler entre le téléphone, l'ordinateur, et les personnes demandant des renseignements, assez rapidement. Le tout était de rester concentré.
Elle eut l'occasion de crouler sous des piles de dossiers à archiver, et de rester avec une autre de ses collègues, jusque tard dans la soirée, pour filer un coup de main. Entre deux, elle avait quand même réussi à rentrer chez elle, et même faire un tour. Le cabinet était vraiment très actif. Elle avait aussi vu des gens plus ou moins... inquiétants, ou dérangés venir demander les services d'un avocat. Elle avait croisé à peu près tout les gens employés par le cabinet. Et puis... A chaque pause déjeuné, elle se retrouvait avec ses collègues, dans un de leurs bureaux, et elle entendait parler du bar qui se trouvait au rez-de-chaussé. Elle avait eu droit à un résumé de ce qui s'y passait généralement. Avec des commentaires sur les performances vocales des uns et des autres.
Et jusque là, elle avait pu échapper à sa "soirée de bienvenue" où elle devrait chanter. Chanter. Elle voulait bien faire des claquettes, mais chanter ?
Le premier jour, elle avait juste dit qu'elle voulait rentrer chez elle, après sa journée de boulot. Le deuxième ? Elle avait demandé à Anna de venir la chercher, pour aller lui payer un resto. Après tout, le porte bonheur japonais avait fonctionné efficacement. Le troisième ? Elle était restée pour aider, idem pour le deuxième. Mais on était déjà vendredi. Et cette fois, elle ne pouvait pas opérer de repli stratégique. D'abord parce qu'une de ses collègues l'avait suivie jusqu'à chez elle, pour être sûre qu'elle allait revenir.
Elle était donc, rentrée, pour se changer. Elle avait troqué son jean et t-shirt pour une robe bleue, longue, à manches courtes, avec un décolleté en trapèze. Elle avait enfilé des converses grises, refusant de devoir mettre des talons, et sa collègue l'avait recoiffée, malgré ses protestations. Elle avait enfilé une veste en velours noir, attrapé un sac pour y fourrer ses clefs et ses papiers.

Et en suite, elle l'avait trainée jusqu'au bar. En lui disant, qu'elle chanterait divinement bien pour sa première fois. Isil avait surtout l'impression qu'elle allait chanter comme une casserole. C'est donc de mauvaise grâce qu'elle entra, trainée par le poignet, sa collègue devant elle, très vite rejointe par une autre pour lui prêter main forte.
C'est donc bien entourée, qu'elle se retrouva du coté du clan des secrétaires, qui occupaient quelques tables dans un coin de la salle. Elle fut rapidement assise entre ses deux surveillantes, un verre de soda à la main.
Il y a du monde, et c'est à croire que tout le cabinet était venu ce soir. Les avocats étaient un peu plus loin. Enthousiaste, sa collègue lui expliqua que c'était une soirée duo.
-Une soirée duo ?
-On a mis ton nom dans la boite à duo, si ton nom sort, tu vas devoir aller chanter, avec un ou une partenaire. Ne t'inquiète pas, ça ira. Et puis, c'est amusant, tu vas voir.
-Ah. Si tu le dis, je veux bien te croire.
-Sois pas pessimiste !

Amusant ? Devant autant de monde ? La prochaine fois elle lui ferait danser un numéro de Chicago, elle verrait si c'était aussi amusant, devant autant de monde. Jetant un nouveau coup d'œil à la ronde, sous couvert de boire son verre, elle aperçût Messieurs Oxford, Fisher, et le fameux Laurie, qui avait droit aux louages les plus.. euh... anatomiques de la part du clan secrétaire. Les femmes du cabinet étaient là aussi. Mais il y avait beaucoup de visage inconnu. Une jeune femme, qui devait être Emy, d'après ce qu'elle pouvait deviner, et d'après les descriptions qu'on lui avait faites, apporta une boite sur scène. Isil s'arrêta de boire, si son nom était tiré, elle allait se noyer dans son verre. Elle le reposa sagement, et attendit, nerveuse, priant pour qu'elle y échappe. Mais à en juger par le nombre de ses homologues secrétaires, ça relèverait du miracle. Et vu les regards qu'elle avaient, c'était même certain qu'elle y passerait.
Si c'était le cas, elle devait aussi prier pour ne pas se rendre ridicule, et être le sujet de conversation de tout le cabinet demain matin.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 19:12

    Je regarde Isil au loin, elle vient d'arriver, si j'aurais cru qu'un jour j'allais regarder une femme de cette manière, c'ets comme si je suis content de la voir, et la dernière fois que j'ai ressentit ça, c'était avec ma femme. faut croire aussi que j'ai évité Isil presque toute la semaine, je ne savais pas quoi lui dire après ce que j'ai balancé franchement quand on était dans mon bureau. Alexander se lève et il va chercher des bouteilles de bière, il m'en donne une en passant, je suis assit sur le fauteuil, pas le dos contre le dossier, mais assit sur le dossier. C'est tout de suite mieux quand je bois un verre, je me sens mieux et puis là, j'ai pas envie de foutre en l'air la soirée avec ma mauvaise humeur, je vais m'amuser un peu avec les mecs et on va rire avec les infirmières, elles se sont tellement concentrées sur Isil que nous hommes avocats, enfin pas moi personnellement, mais les autres ont mis leurs noms à elles donc on a des beaucoup de chances d'avoir un duo féminin ce soir. Je sens qu'on va s'amuser et qu'on va rester tard ce soir, je ne sais pas qui va conduire ou qui paye le taxi, mais cette personne va devoir rester sobre. je ne resterais pas sobre ce soir, je vise le niveau éméché si j'arrive à me contrôler bien entendu. je porte la bière à mes lèvres après avoir posé ma cigarette dans le cendrier. On regarde Emy touiller dans la boite en carton. Et fièrement elle sort un papier, il y a le silence dans la salle et de la musique en fond, elle sourit avant de dire le nom. « Isil Gabriel. » je souris en baissant la tête, je n'ose pas la regarder, je bois une nouvelle gorgée de ma bière avant de poser celle-ci sur la table, je reprends ma cigarette en bouche et je regarde Emy tirer un nouveau papier, j'attends le nom et je me dis que le pire qu'il puisse lui arriver là, c'est que son nom tombe encore et là, c'est un solo et parfois vaut mieux un duo. J'espère juste que les filles ne vont pas lui imposer une chanson difficile. « Et elle sera accompagnée de Frederic Oxford.... » Oh la la... Manquait plus que ça, j'avais dis que je voulais bien chanter, mais pas avec une fille, ça me rappelle trop ma femme et les duos qu'on faisait. Tant pis, faut que j'honore Isil, c'est la première fois qu'elle chante, je ne sais pas si elle le sait, mais je chante très souvent, j'ai pris des cours quand j'étais jeune et je prends de temps en temps des cours particulier. je souris en soupirant, Alexander me pousse pour que je me lève. Je termine rapidement ma clope et je l'écrase. Emy applaudit et quitte la scène. Je m'avance vers la scène, j'attends Isil, je sens qu'on va s'amuser, je vais l'aider si elle a dut mal à chanter. C'est là que j'entends ses copines parler. « Elle a de la chance de chanter avec Frederic... » Je souris en entendant ça, parce que les secrétaires et les filles en général ne me disant jamais que je chante bien, mais là avec cette phrase c'est du sous-entendu, parce qu'il n'y a que Alexander, Addison, Colin, ma fille et ma femme qui me le disent ou disaient... J'attends Isil, je lui tends ma main quand elle arrive, je fais ça pour la rapprocher de moi et de lui glisser quelques mots à l'oreille qu'elle se prépare au pire. « C'est vos collègues qui vont choisir la musique, normalement c'est les Beatles ce soir, je les connais presque toutes par cœur, la seule chose qui pourrait nous donner du fil à retorde c'est si tes... Heu... Vos amies veulent que l'on danse ou pas... » Prions mes amis, prions pour que ses collègues ne nous demande pas de danser, c'ets pas dans le contrat des duos, mais si il y en a une qui le crie, tout le monde va suivre et si on ne le fait pas on sera des poules mouillées, espérons que personne ne va sortir cette idée. je lui souris pour la rassurer, chanter avec elle c'est un peu comme une façon de m'excuser pour ce que je lui ai dis, parce que je sais que je l'ai mise mal à l'aise, enfin j'ai cette impression et puis je culpabilise souvent pour rien avec les femmes, c'est aussi pour ça que j'en approche pas très souvent aussi avec la mort de ma femme. je me recule légèrement, me disant que rester coller à elle c'ets bizarre. « Ne vous inquiétez pas, ca va aller tout seul, juste 3 minutes... » Je souris une nouvelle fois avant de me retourner vers le public, enfin ceux qui sont dans le bar pour savoir qu'est-ce qu'ils vont nous faire chanter.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 21:25

Allons bon, évidemment.
Elle avait bien fait de poser son verre. Elle eut droit à des sourires enjoués de la part de ses collègues, celle qui l'avait trainée ici, si elle l'avait pu, aurait fait feu des deux pouces. Isil se devait d'attendre le nom de son ou sa partenaire de chant. Un duo était un exercice difficile quand la personne en face de soi, était un inconnu. Elle pianota sur la table, prête à se lever, pour aller chanter. Elles avaient peut être raison, ça serait sans doute amusant. Et elle n'en mourrait pas. Emy sortit un deuxième papier de la boîte, et annonça le nom dans le micro.
Cette fois, sa collègue lui donne une tape dans le dos. Isil se contenta de tourner la tête vers Frederic Oxford qui venait d'être tiré au sort.
Elle se leva, retira sa veste, la confiant avec son sac, à la garde de sa collègue excitée comme une puce. Cette fois, elle ne pût s'empêcher de laisser un sourire s'épanouir sur ses lèvres en voyant autant de joie de vivre.
Slalomant entre les tables, Isil rejoignit Frederic Oxford qui lui tendit la main. Un geste un peu inattendu. Elle mit sa main dans la sienne, et se laissa faire. Elle tourna ses yeux verts vers lui, quand il eut fini de lui parler. Un léger sourire sur les lèvres.
-Danser ne me fait pas peur. Chanter... un peu plus.

Le bel euphémisme pour dire qu'elle avait la trouille à cet instant précis. Heureusement, elle n'avait rien dit de ses talents de danseuses à ses collègues, si non, elle y aurait eu droit, et monsieur Oxford aussi. Avec le Beatles en thème, elle ne pouvait pas tomber sur une chanson trop difficile, dont elle ne connaissait même pas l'air. Même si les Beatles n'était pas vraiment ce qu'elle préférait, elle connaissait tout de même ses classiques du rock des sixties. Elle se décala un peu. Non pas qu'elle se sentait gênée, mais avoir de la place pour chanter, c'était mieux. Mais il avait raison, c'était juste trois ou quatre petites minutes de rien de tout. Isil lui sourit en retour, et lança un regard interrogatif vers ses groupies, faisant aussi parties du fanclub Oxford.
Sa collègue chérie ne resta pas sans rien dire, criant assez fort pour que tout le monde puisse l'entendre.
-Come Together !
Le titre fut repris par quelques bouches du clan des éternelles lectrices de magazines féminins au bureau. Elles réussirent à couvrir tout autre proposition. Isil fut rassurée, la chanson n'avait pas beaucoup de paroles.
Elle se retrouva bientôt un micro entre les mains. Elle n'avait plus qu'à laisser faire son sens du rythme, et à chanter. Monsieur Oxford semblait vouloir la rassurer. Elle lui en fut reconnaissante, et se força à se détendre un peu. Pour Come Together c'était simple.
-Quatre couplets, deux chacun, et le refrain ensemble ?

Monsieur Oxford signifia son accord, et la musique démarra. Les accords de guitares et de basse familiers commencèrent, avec cette batterie d'abord douce. Un rythme lent. Prenant son courage à deux mains, son souffle, et sa tête pour les paroles, Isil commença. Elle se calma, respirant doucement, avant d'ouvrir la bouche et de chanter.
"Here come old flattop he come grooving up slowly
He got joo-joo eyeball he one holy roller
He got hair down to his knee
Got to be a joker he just do what he please "
Le rythme de la chanson la détendit, et lentement, le sourire flotta sur ses lèvres. Elle ne regardait pas vraiment la salle, pas plus que son partenaire. Ses yeux fixaient un point entre les deux, lui faisant oublier les regards posés sur eux. Sa voix mourût pour laisser Monsieur Oxford chanter le deuxième couplet, avant de le rejoindre sur le refrain.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 21:44

    Ce n'est pas la première fois que je chante en public, durant les congrès je le faisais souvent, je jouais aussi du piano en même temps, j'en joue très bien mais c'est un peu parce que j'en joue depuis que je peux marcher. Mon père adorait ça, il voulait partager sa passion avec moi et il a réussit parce que j'adore le piano, j'en ai un à queue dans mon loft, dans le salon à coté d'une fenêtre. Je souris à la jeune femme, les avocats applaudissent lorsqu'ils entendent le nom de la musique que l'on va chanter, elle est facile en plus, pas longue du tout, elle a de la chance pour une première fois Isil. Elle est bien tombée, je ne vais pas me vanter, mais elle est bien tombée avec moi. La jeune femme lâche ma main et monte sur la scène, je la suis rapidement. Je la laisse commencer, comme ça elle y prendra gout et elle passe avant moi, elle va avoir la surprise. Emy m'a déjà dit que je devrais prendre le micro plus souvent, mais je pense que ce soir enfin plutôt demain très tôt dans la matinée je jouerais quelques morceaux pour ceux qui resteraient. Je monte à coté d'Emy, je mets le micro à mon niveau et j'entends la musique démarrer, je souris légèrement, j'entre dans un autre monde, la musique c'est ma plus grande passion, je suis tombé dedans lorsque j'étais gamin, je n'aurais pas été avocat, j'aurais été un artiste. Mais avocat pour entretenir une famille c'est génial. je souris en regardant les autres, leurs regards ne m'embêtent pas du tout. Je passe mon bras sur les épaules de la jeune femme pour la rassurer, juste avant qu'elle ne commence à chanter. Je souris tout en l'écoutant elle a une jolie voix, elle ne devait pas avoir peur comme ça, je n'en vois pas l'intérêt, elle finit son couplet, je lui fais un clin d'œil pour la rassurer avant de chanter. Mon accent anglais prends les devant et je fais mon couplet au rythme de la musique.
    « He wear no shoeshine he got toe-jam football
    He got monkey finger he shoot coca-cola
    He say "I know you, you know me"
    One thing I can tell you is you got to be free »

    Je joue avec mon micro tout en dansant, j'ai regardé Isil pendant que j'ai chanté la seconde phrase sinon tout le reste j'ai balayé la salle du regard histoire de mettre un peu l'ambiance. Chanter me fait oublier tout ce que je ressens et j'avais oublié cette sensation, lorsque je ne chante pas de chansons tristes, je ne pense à rien quand je chante, je fais ça juste pour le plaisir de chanter. Colin le sait c'est pourquoi je pense qu'il a encore mit mon nom dans la boite, je chanterais donc une seconde fois, cela ne me dérange pas du tout, bien au contraire, maintenant que je suis lancé. Je souris à Isil, on fait le refrain ensemble comme elle me l'a dit, je pensais exactement à ça, elle ne me l'aurait pas dit, je l'aurais fais. Je passe mon bras derrière ses hanches, je fait quitter mon micro de son piquet que je puisse le porter à la main et nous chantons le refrain ensemble. « Come together right now over me. » Juste après je la lâche et je me remets à ma place, elle doit me prendre pour un fou en faisant tout ça, c'est juste que la musique ça me fait tellement de bien que je me laisse emporter, je suis comme ça moi, quand je fais un truc, je le fais à fond que je gagne ou que je perde. je la laisse faire son couplet, on fait le refrain, je fais le dernier couplet et on refait le refrain une dernière fois, la musique est assez rapide alors elle est tranquille. je regarde les avocats, Colin c'est levé, il danse avec Dorothée, Reed avec Susan, un avocate qui joue contre nous, mais qui est très gentille. Les gens se pressent devant la scène pour danser.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 22:37

Elle termina son couplet, et eut droit à un clin d'œil. C'était assez surprenant, venant de sa part. Enfin c'était aussi surprenant que le fait qu'il l'ait prise par les épaules au début. Elle pût constater que Frederic était à l'aise, sa voix était assurée, et sa voix avait la bonne tonalité, et glissait sur la musique avec facilité.
Isil regarda avec des yeux ronds, puis avec un large sourire, voir l'avocat prendre autant de plaisir à chanter. Elle n'imaginait même pas ce que ça pouvait donner sur une chanson plus rythmée. Ce plaisir fut assez communicatif pour faire bouger la salle. Surprise, mais véritablement amusée, elle se prit facilement au jeu, laissant ses talents de danseuse prendre le dessus -ce serait dommage d'avoir pris des cours et de ne pas s'en servir pour bouger un peu des hanches- elle glissa doucement hors du bras de Frederic.
Elle ne penserait pas que l'avocat se montrerait aussi... euh proche ? Enfin peu importait, maintenant elle pouvait vraiment se détendre. Elle n'allait pas se ramasser de tomates, ou d'œufs parce qu'elle chantait mal.

"Come together right now over me."

Elle regarda les gens attablés, quitter leurs tables, pour danser. Malheureusement, le dernier couplet chanté, la fin de la chanson arrivait. Cette fois, elle pouvait répéter la phrase tout en regardant Monsieur Oxford, qui semblait vraiment transformé par le fait de chanter. Elle sentit l'étrange barrière qui s'était installée depuis l'entretien s'effondrer.
Elle l'avait évité toute la semaine, faisant celle qui était occupée pour ne pas avoir à lui parler, plus de deux minutes. Et pendant la pause déjeuné, elle faisait exprès de s'entourer de ses collègues. Elle retrouvait un peu le passionné de musique qui avait cherché LE livre à offrir dans sa librairie. Les gens du cabinet dansaient, plus ou moins bien pour certains... Ou certaines. Elle repéra une femme, blonde, assise dans un coin, qui fixait la scène. Ou plutôt la personne qui chantait à coté d'elle. Ses yeux glissèrent sur sa collègue un peu hyperactive, qui dansait plutôt bien, le sourire aux lèvres.
La musique mourût, et la salle applaudit avec enthousiasme.
Isil fut soulagée, le plus dur était passé. Même si elle devait remonter sur scène pour chanter plus tard dans la soirée, ce serait moins dérangeant. Elle n'avait vu personne grimacer quand elle avait chanté, signe qu'elle n'avait pas fait de fausse note. Remettant son micro en place, elle s'inclina légèrement devant monsieur Oxford, le sourire aux lèvres. Se redressant, elle passa une main dans ses cheveux. Elles avaient eu raison, l'animation et l'ambiance amicale qui régnait... L'ensemble était très agréable. L'expérience avait été un plaisir.
-Elles ont bien fait de me trainer jusqu'ici. Merci... de m'avoir rassurée. C'était la première fois que je chantai devant autant de monde.

Isil pouvait sans se vanter, dire qu'elle s'en sortait bien. Et ses collègues avaient aussi raison en disant qu'elle avait de la chance de pouvoir chanter avec monsieur Oxford. Ce dernier était très doué, et ne faisait pas ça de temps en temps, d'après ce qu'elle avait vu et surtout entendu. Come Together était une petite chanson, où la mélodie était plus présente que les paroles, mais c'était tout à fait approprié pour une première fois. Elle descendit de scène, suivie par l'avocat, laissant la place à Emy, pour qu'elle désigne deux autres personnes.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyVen 23 Avr - 23:02

    Je ne pensais pas que j'allais m'amuser comme ça, que j'allais me laisser aller comme ça. Je suis content, je me sens bien, je n'ai pas eu cette boule à la gorge que j'ai toujours dès que je commence à m'amuser. On finit la chanson tout en étant assez proche et ça me fait bizarre d'être à nouveau proche d'une femme comme ça, mais ça fait du bien, je me sens bien avec elle, elle ne me repousse pas, faut croire que je ne fais pas d'avances non plus, je danse et je chante juste avec, on ne fait rien de plus, c'est l'innocence qui est au rendez-vous. Mais je me demande si je vais m'arrêter là et si il allait se passer quelque chose entre nous ? La soirée est bien loin d'être finie. Tout le monde applaudit, Emy le fait aussi, elle remonte sur scène pour chanter avant de laisser un autre duo, il est assez tard, d'autres couples vont chanter, mais là, j'ai envie de me poser un peu. J'aide Isil à descendre en lui tendant ma main galamment. Elle me remercie, je lui souris et je vais déposer mes lèvres sur sa joue gauche et de là je lui murmure quelques mots à l'oreille. C'est surement déplacé ce que je fais, mais en même temps j'essaye de lui faire passer un message, elle va surement le comprendre, c'ets une femme intelligente. « Je vous en prie... Vous allez prendre l'habitude après et même que bientôt c'est vous qui demanderez à Emy la scène pour chanter et danser, parce que vous dansez très bien...» Hop, je glisse mon compliment, je sais encore draguer, mais je n'ai plus l'habitude, et puis je suis du genre franc, pas de la à demander tout de suite si elle veut faire l'amour avec moi, mais les subtilités d'usage me font très souvent défaut. Quoi qu'il en soit, maintenant que je suis lancé, je ne vais pas abandonner comme un lâche, cependant je retourne auprès des avocats, elle va aller avec les filles. Je vais me mettre au coté d'Alexander, il me fait des haussements de sourcils équivoques, Colin me sourit, il est content que je m'en sorte bien et que je me lâche un peu mais il ne fait rien d'autre, il ne veut pas se mêler de ma vie, comme moi, je ne me mêle pas de la sienne parce que je sais qu'il couche avec Dorothée. je me remets assit sur le dossier du canapé et je reprends ma bière en main, je regarde Isil de loin, j'attends qu'elle me regarde, j'attends aussi la bonne musique et un sourire de sa part, je verrais tout de suite si elle est d'accord, mais ce que je sais, c'ets que les filles vont la pousser, elles ont dut voir ce que je faisais, j'aurais bien voulu que ça soit plus discret, mais qui ne tente rien n'a rien alors je me suis lancé. Espérons que ma femme ne m'en veut pas là ou elle est, parce que j'ai tellement peur qu'elle m'en veuille et c'ets très souvent ça qui me bloque avec les femmes. Emy commence une chanson plus calme, plusieurs couples se lèvent, je termine ma bière rapidement et je me dirige vers Isil, j'ai retiré mon pull et enlevé les pans de ma chemise de mon jean. Je lui tends galamment ma main droite et je lui parle avec un sourire en coin.« Vous dansez ? » Pourvu qu'elle dise oui, parce qu'elle est encore entourée de deux jeunes femmes et je n'ai pas envie de me prendre un râteau et que l'on parle de moi toute la soirée. Et puis, là je veux juste danser, je ne demande rien de plus, c'ets juste un flirt innocent, je ne lui demande rien à part une danse, quoi que j'ai sous-entendu des choses juste avant, mais tant pis. je suis surement pitoyable mais tant pis, je suis comme ça et puis pas autrement. la dernière relation que j'ai eu avec une femme c'était il y a deux mois et ça a duré une journée, le temps que je la drague, qu'on aille à l'hotel qu'on couche ensemble, que je paye la chambre d'hôtel et que je m'en aille sans rien dire, comme un voleur. Mais je ne sais pas encore si je suis capable d'aimer ni de me laisser aimer, je n'ai plus cette confiance qui faisait de moi le vrai Frederic Oxford, je ne suis qu'une pâle copie de ce que j'étais avant. J'attends sagement sa réponse la main tendue, espérons qu'elle fasse vite que nous pussions danser avant que la musique s'arrête.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 0:01

Isil n'en revenait pas. Faudrait peut être qu'il arrête les Beatles ? L'effet était particulièrement spectaculaire. Le Frederic Oxford de ce soir n'avait rien de celui qu'elle avait vu une semaine avant. Elle avait beau être sarcastique, elle n'en était pas moins en train de rougir. C'est un peu perturbée, qu'elle s'éloigna, la joue gauche en feu, pour rejoindre sa table de surexcitées, qui l'assaillirent avec tout un tas de questions, auxquelles elle refusa de répondre. Trop occupée à essayer de remettre de l'ordre dans ses pensées, elle préféra oublier un instant qu'il était juste de l'autre coté de la salle, pour regarder Emy.
La chanteuse était pleine d'énergie et de sentiments, qu'elle arrivait à faire passer, rien qu'en chantant, sans en faire des caisses. Le nez dans son verre de soda, elle n'osa pas pendant un petit moment, regarder de l'autre coté.
Elle croisa le regard de la jeune femme blonde, qui semblait blessée. Sa collègue suivit son regard, et lui expliqua que la femme en question, était une avocate, faisant partie d'un cabinet concurrent, qui venait les soirs où Mr. Oxford venait chanter. Elle s'absorba en suite dans une conversation sur le choix du thème de ce soir, où le fervent club des Beatles s'opposa à celui des Rolling Stones. Jusqu'à ce que sa collègue lui donne un coup de coude.
-Merci, j'avais pas besoin de ces côtes là...
-Regarde plutôt là bas. On dirait que tu... aie !
-Ajoute autre chose, et je ferais pas que te pincer. Mais je t'aime quand même hein.
-Méchante.
Isil regarda quand même dans la direction indiquée, pas besoin de préciser laquelle. Elle déglutit péniblement, après avoir croisé son regard. Elle devait avoir l'air d'être un peu trop surprise, aussi le sourire lui vint tout naturellement. Elle ne pensait pas que ça irait plus loin qu'une simple soirée dans un bar, où monsieur Oxford semblait de bonne humeur. C'était trop radical comme changement, par rapport à la semaine d'avant, et la dernière qu'elle venait de passer à l'éviter soigneusement. Le duo qui occupait la scène, laissa de nouveau la place à Emy.
Comme les trois quart des filles, elle regarda Frederic Oxford enlever son pull, et remettre sa chemise correctement. Elle referma la bouche d'une de ses voisines, et termina son verre. Pardessus celui-ci, elle le regarda s'avancer jusqu'à la table où les prédateurs du gang des escarpins le dévoraient des yeux.
Il se planta devant elle, tendant la main pour l'inviter à danser. Elle eut droit à un nouveau coup de coude. Elle ne pouvait pas refuser, et puis si c'était aussi plaisant que la chanson, alors pourquoi pas ? Elle plaça sa main gauche dans la sienne.
-Ce sera avec plaisir.

Isil se leva, souriante. Elle quitta sans le moindre regard en arrière, la table où ses deux collègues et amies levèrent les pouces, des sourires jusqu'aux oreilles. Elle gagna la piste de danse, au bras de monsieur Oxford. Emy chantait une chanson calme, plutôt douce. Sans réfléchir, plutôt par réflexe, elle posa sa main droite sur son épaule, la gauche tenant toujours celle qu'il lui avait tendue. Elle le laissa placer sa main gauche à lui. Il était plus grand qu'elle, en même temps... ça n'était pas difficile, les trois quarts des gens étaient plus grands qu'elle. Elle dut lever la tête pour pouvoir fixer autre chose que le col de sa chemise blanche.
Ses pieds bougèrent instinctivement, même si elle laissait Frederic conduire, elle s'adaptait à chaque changement.
-J'aurai dû venir plutôt. C'est vraiment sympathique ici.
Les frontières entre postes n'existaient plus vraiment, pas plus qu'entre cabinets, d'après ce qu'elle avait pu voir, et entendre avec les explications de ses deux plus proches collègues. Elle essayait de parler, se sentant maladroite dans le silence. Depuis qu'elle était arrivée aux USA, elle n'avait pas vraiment, voir absolument pas eu de relations avec quelqu'un, à part se faire de nouveaux amis, elle n'avait pas eu l'occasion de danser avec un homme, dans des circonstances semblables depuis des années.
Sa nature indépendante l'empêchait de se sentir seule, et elle aimait bien se retrouver avec elle même. Elle ne s'ennuyait jamais. Son imagination et ses passions la préservaient de cette mélancolie qu'avaient certains, quand ils se retrouvaient seuls. Elle passait généralement ses soirées avec une amie ou deux, ou devant sa télé, avec une série ou un film.
Emy continuait de chanter. Enfin, avec un thème Beatles, elle n'allait pas passer d'une chanson calme à un tango effréné, aucun risque d'être embarrassée, ou surprise par un changement de rythme brutal.
-En plus d'être un très bon chanteur, vous êtes bon danseur.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 0:27

    En fait, c'est à cause de mon psy que je suis comme ça, je ne peux pas non plus tout mettre sur le dos de la musique. C'est juste qu'il m'a fait comprendre que ce n'est pas en me laissant aller, en buvant, en oubliant les femmes et en travaillant comme un fou que je vais m'en sortir, il m'a dit qu'elle ne reviendra jamais et que cela ne sert à rien de l'attendre. C'est ça, je pourrais toujours avoir du chagrin parce qu'elle est morte, je pourrais toujours pleurer sa mort et celle de Mary, mais elle ne reviendront plus jamais et les attendre me bousille la vie. Alors voila, je change du tout au tout, je tente ma chance, j'essaye de vivre, j'essaye de ne plus perdre une miette de ma vie, je vais rester franc, cynique et parfois blessant, mais je vais tenter de changer, petit à petit, je vais me calmer. Seul j'aurais du mal à le faire, avant Liliane, j'étais un vrai démon, je couchais avec tout et n'importe qui, je sortais tout le temps et puis elle est apparu comme une fleur en me mettant une gifle. Tout a commencé comme ça, elle m'a calmé, je me suis assagi sous ses conseils et puis je me suis attaché à elle, on n'était que des amis au départ, mais bien vite j'ai eu envie de plus, elle aussi et on est devenu un couple, ensuite le mariage, Mary et puis là, la mort. Je connais Lilliane, elle me dirait de vivre, de reprendre ma vie, de continuer à rencontrer des femmes, mais je ne veux pas, je suis sure que c'est trop tôt, ce n'est pas ce que me dit mon psy, mais je trouve ça trop tôt, il a réussit à me convaincre et a y réfléchir c'est ce que j'ai fais et puis la musique, ça m'a poussé à agir. Je trouve Isil jolie depuis la première fois que je l'ai vu, l'entretient elle a été géniale, et là il a chanté avec moi, je l'ai embrassé sur la jour et puis là, elle vient d'attraper ma main, elle accepte de danser et j'en suis honoré. Elle me dit que c'ets avec plaisir qu'elle accepte et cela me fait sourire. « C'est un honneur pour moi de danser avec vous... J'avais peur que vos amies ne veulent pas que je vous emmène sur la piste... » Je dis ça un peu comme une blague, rien de bien méchant, mais je me moque un peu d'elle parce qu'on dirait qu'elle est entourée de garde du corps, j'ai ma tête au dessus du niveau de ses épaules alors je vois les regards noirs de ses collègues. Sont-elles jalouses ? Je ne suis pas le plus beau mec de la salle, Alexander et là, Colin aussi et puis James et Reed les deux jeunes et les deux beaux gosses de la boite. Faut croire que je n'ai pas vu les regards qui se sont portés sur moi alors que je retirais mon pull, je ne me soucie même plus de ce que pensent les gens, plus maintenant. Là maintenant je pense à mes pas et à mes mains et puis je danse avec Isil Gabriel je vous signale. Je tiens sa main gauche dans ma main droite et mon autre main et sur sa hanche, je me sens bien et je n'ai bu que deux verres, l'alcool n'a rien avoir avec tout ce qui est en train de se passer, je flirte. Je souris dans mon coin, elle ne peut pas me voir sourire puisqu'on danse, mais elle peut surement voir Alexander qui me dit de mettre mes mains sur ses fesses, ce que je ne ferais jamais, j'ai commencé à le faire à ma femme après 3 mois de relation. Bref, Isil reprend la parole en disant qu'elle aurait dut venir plus tôt, je ne réponds pas à cela, je n'en vois pas l'intérêt et puis elle n'attend pas de réponse puisqu'elle enchaine après en me disant que je suis un très bon chanteur et un bon danseur. « Chanteur éventuellement, mais danseur... Vous avez de la chance que je n'ai pas encore marché sur l'un de vos pieds. » Je suis très proche d'elle et j'aime bien me sentir dans cette position, je me sens bien, je ne sais pas si elle se sent bien, mais moi je le suis. J'attends que quelques secondes avant de reprendre la parole. « Je voudrais m'excuser, je vous ai évité cette semaine, je sais que j'ai été assez cru la dernière fois, mais il fallait que je le dise rapidement et franchement... Je voudrais vraiment m'excuser... » Je me recule quelque peu pour avoir mon visage en face du sien et ainsi coller mon frotn au sien en attente d'une réponse. je m'excuse parce que je l'ai mise mal à l'aise, or c'ets tout ce que je ne voulais pas, je veux qu'elle se sente bien parmi-nous et avec moi en l'occurrence, là, on est dans un bar, on vient de chanter une chanson des Beatles et on danse ensemble sous le regard de nos collègues qui n'attendent qu'une seule chose si vous voyez de quoi je parle.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 1:21

Isil ne put s'empêcher de rire.
-Je garderai mes pieds hors de portée des votre.
Et ça, elle savait le faire sans que ça se remarque, et sans regarder par terre. Évitant de regarder Alexander Laurie, qui venait de faire un geste plus qu'équivoque. Il collait toujours à sa réputation, quelques soient les circonstances. En fait, elle devait éviter de regarder la salle. Elle décida donc, de lever les yeux, et de regarder Frederic, ce qui n'était pas mal du tout, enfin mieux que de fixer son col de chemise.
Ce qu'elle devait en penser ? Rien du tout, c'était la tempête sous son crâne, et elle était dans l'incapacité totale d'avoir un raisonnement un tant soit peu réfléchi, sur ce qui se passait. Elle dansait main dans la main, avec lui, et c'était presque quelque chose de naturel. Et en même temps, elle savait qu'elle n'avait pas grand chose à espérer. S'il y avait quelque chose à espérer dès le départ.
Les rumeurs allaient bon train parmi les fauves du cabinet, et elle avait appris, écoutant d'une oreille distraite, que Mr Oxford était du genre solitaire, respecté certes, mais avec la tendance à vouloir qu'on le laisse tranquille. Elle avait décidé qu'elle se ferait sa propre opinion. Et finalement, elle avait passé son temps à l'éviter.
Et même s'il dansait avec elle, elle était une sorte de lien avec son passé, de sa vie avant qu'elle bascule brutalement. Se rapprochement n'était peut être et sans doute dû qu'à ça. Voila pourquoi, elle trouvait les regards noirs un peu absurdes, ou tout autre regard d'ailleurs.

Ses yeux vert s'écarquillèrent, trahissant un peu de son affolement. Monsieur Oxford venait de s'excuser, et de poser son front contre le sien. Obligée de le regarder dans les yeux, elle chercha rapidement un moyen d'éviter de se faire assassiner par les autres quand elle sortirait du bar.
Sa main droite quitta l'épaule qu'elle tenait. Son index vint s'appuyer contre son nez, pour repousser sa tête, gentiment. Elle reposa sa main, sur son épaule. Elle se devait d'être honnête, et pour l'instant, elle ne pouvait pas se permettre d'être aussi intime avec lui. Même si l'index sur le nez était un geste qui l'était particulièrement. Souriante, les yeux un peu brillants, et surtout secouée par quelque chose qu'elle n'avait encore envie d'identifier avec certitude, elle répondit doucement :
-Vous n'avez rien à vous reprocher. Je vous ai un peu... évité aussi. J'aurai dû réagir autrement la dernière fois. Ne vous excusez pas. Je ne vois pas comment vous auriez pu me le dire autrement. Et vous êtes comme vous êtes. Je n'ai pas vraiment fait preuve d'intelligence en vous évitant toute cette semaine.

Et elle ne mentionnerait pas le fait que ça avait été difficile de ne pas le croiser. Pour quelqu'un qui était sensé passer son temps dans son bureau, il avait passé beaucoup de temps dans les couloirs. Isil s'en voulait quand même un peu, maintenant qu'il s'excusait pour quelque chose qui n'avait pas besoin d'être excuser. C'était plutôt à elle de le faire.
-Ce serait plutôt à moi de vous demander pardon, pour ma curiosité déplacée.
Emy termina sa chanson, et la musique s'arrêta. C'est à contre cœur, elle lâcha son épaule, sans pour autant s'éloigner. Elle n'en avait pas envie. C'était sans doute maladroit. Heureusement, ils n'étaient pas le seul couple de danseurs encore sur la piste, attendant la chanson suivante. En tout cas, ils pourraient toujours passer pour un de ces couples là.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 11:24

    Je la fais rire, j'arrive à faire rire quelqu'un autrement qu'après avoir dit une phrase cinglante lors d'une réunion. Je suis au naturel, je me laisse aller, je me sens bien, elle me redonne confiance en moi. Je lui souris, mais je suis vraiment un piètre danseur malgré les cours que j'ai pris pour mon mariage, Lily a eu bien du mal à garder ses pieds intacts, bon j'avais bien bu à la soirée et là je me concentre sur mes pas voila pourquoi je regarde le bout de mes pieds de temps en temps pour être sur de ce que je fais, je n'ai pas envie de lui casser un orteil et là je pourrais être sur qu'elle ne voudra plus de moi et qu'elle va me haïr. parce qu'elle danse très bien, ça se trouve elle est dans un club et lui retirer u doigt pied lui ferait pas plaisir du tout et lui empêcherai de faire pleins de choses alors je vais éviter. On danse ensemble avec les autres couples et surtout à coté de Colin Fisher et de Dorothée, je me suis toujours demandé ça fait combien de temps qu'ils sont ensembles. J'espère ne pas être le seul à m'en douter, en tout cas personne n'en parle et Dorothée parle d'hommes mais jamais de Colin, donc je ne sais pas, peut-être qu'ils se cachent, je demanderais à Colin un de ces jours par curiosité, parce que je me trompe peut-être, Colin danse avec toutes les femmes. J'ai mon front contre le sien, je la regarde dans les yeux, je fais ça pour lui montrer que je suis sincère et que je suis désolé, j'aurais surement dut être moins franc et moins brutal avant de le lui dire. Elle me regarde dans les yeux et on continue à danser doucement sous le regard des gens du bureau et d'autres endroits, comme Nicole Kennedy, la jeune femme blonde à coté de Susan, Susan qui danse avec Reed. J'ai beaucoup d'affection pour Nicole Kennedy, j'ai travaillé une ou deux fois avec elle, ce n'est pas une amie, mais je la respecte et son regard noir me fait me poser des questions. Bref, Isil me répond, elle me dit que elle aussi elle m'a évité, j'en souris, là au moins on était sur de ne pas se croiser, elle finit par dire qu'elle n'a pas été intelligente de m'éviter, je souris restant comme ça, balançant doucement au rythme de la chanson. « On est deux a n'avoir pas fait preuve d'intelligence sur ce coup là, il faudrait que l'on essaye de rattraper cela, non ? » Je lui souris légèrement, mettant ma tête de coté, parce qu'elle a posé le bout de son doigt sur le bout de mon nez, surpris je n'ai pas bougé, j'ai simplement souris et regardé ce doigt l'espace d'une demi-seconde parce que la vue plongeante de ce doigt menait sur ses lèvres alors avant de faire une connerie j'ai reculé parce que c'était ça qu'elle voulait que je fasse en poussant mon visage avec son doigt sur mon nez. Nous sommes quelque peu séparé, et là, elle s'excuse, elle s'excuse de sa curiosité déplacée, à vrai dire, elle n'a pas été sir curieuse que cela, puisqu'elle a gardé sa remarque en elle, c'ets moi qui est lu en elle et qui lui a répondu, c'est moi le fautif, si je n'avais pas été franc rien de tout cela ne se serait passé. Enfin bref, on devrait oublier cette histoire, on devrait passer à autre chose, je garde mon sourire et je la regarde dans les yeux, la musique reprend, je ne sais pas si elle voulait que l'on danse encore, mais moi je me suis à nouveau collé à elle et j'ai repris la position d'avant. Sauf que là, j'ai collé ma tête à coté de la sienne et je lui ai murmuré une réponse à son oreille. « Vous êtes pardonnée... » J'avais pas envie de renchérir en disant que c'était de ma faute qu'elle n'avait pas à s'excuser, même si je le pense, je le garde pour moi. On continue de danser comme tous les couples ici, regardez Ling est avec Alexander, lui qui n'aime pas danser, enfin pas trop ici quoi. La musique est douce est entrainante. Il est 22 heures, demain ça va être marrant pour se lever, là ce n'est que le début de soirée, tous les duos ne sont pas passés et puis j'en connais qui ne vont pas chanter les Beatles. Moi je sais que si je reste ici jusqu'à une heure du matin je prendrais possession du piano pour jouer et chanter en même temps et puis je n'habite vraiment pas loin d'ici, j'ai pas besoin de prendre le métro ni rien pour y aller, juste 10 minutes de marche et je suis dans mon loft.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 15:24

Une nouvelle chanson. A nouveau, ils se retrouvèrent en train de danser, cette fois, beaucoup plus proche que lors de la chanson précédente. C'était sûr, en sortant du bar, elle se ferait lapider à coups de sacs, ou assaillirent par ses collègues. Parce que, de là où elles étaient, elles ne pouvaient rien entendre de leur conversation. Oh bien sûr, elles pourraient toujours se faire quelques films, Isil ne dirait rien. Elle avait quand bien fait, de le repousser un peu, même si... ça n'avait servi qu'à mieux les rapprocher.
Le souffle dans sa nuque était chaud. Ses mains se crispèrent légèrement quand elle l'entendit murmurer. Laissant aller sa tête contre la sienne, elle se demanda si Emy faisait exprès de choisir des chansons au rythme assez lent, et plutôt douce, bien qu'entrainante.
-Je suis soulagée...

Les mouvements venaient naturellement. Le sourire ne quittait pas ses lèvres, même si de temps en temps, son regard croisait celui de la jolie blonde qui semblait de plus en plus triste, et en même temps coléreux.
Mais, ça n'entamait pas sa bonne humeur, elle regrettait un peu l'absence de chansons beaucoup plus rythmées, mais les Beatles ne faisaient pas vraiment dans le festif. Mais c'était un simple bar, où les gens pouvaient chanter, pas un dancing club. Pour un premier soir, ça se déroulait vraiment bien.
Il se faisait tard, et demain soir, elle avait son cours de danse, qui terminait assez tard, vu qu'elle et les autres filles se connaissaient depuis longtemps, elles terminaient le cours, en mangeant ensemble, dans la salle, et discuter, avant de rentrer. La journée de samedi promettait d'être longue, mais ça le valait amplement. Ni elle, ni lui, ne dirent mot durant la chanson, se contentant d'apprécier la musique, et la voix d'Emy qui résonnait dans la salle...
La chanson se termina, et les applaudissements explosèrent, quelques personnes sifflèrent, d'autres en redemandaient une autre. Isil s'écarta doucement. Sa main gauche qui n'avait pas quitté la droite de Frederic depuis le début, se détacha doucement. Elle remua ses doigts un peu engourdis.
-Hm, deux chansons, et mes pieds vont très bien. Vous voyez, vous n'êtes pas si mauvais. Je vais devoir m'en aller, je dois reprendre le métro pour rentrer.

Isil se désolait un peu de devoir rentrer maintenant, mais les taxis étaient parfois hors de prix, comparé au coût à sa carte d'abonnement de métro. Elle prendrait sans doute un dernier verre, pour se rafraichir avant de partir. Et elle resterait discuter un peu, avant d'aller courir attraper un métro. D'où les converses, et non pas les chaussures à talons. Isil s'éloigna doucement de la piste de danse, avant d'être prise par une troisième chanson, où d'être choisie pour un duo. Elle déjà était restée plus longtemps qu'elle ne l'avait prévu. Elle ne s'était pas attendue à chanter avec monsieur Oxford, et encore moins à danser avec lui, sous les yeux d'une salle bondée de monde. Elle jeta un regard à la table des secrétaires, elles étaient toujours là, et ses affaires aussi. Il faudrait qu'elle aille les récupérer, pour pouvoir rentrer, c'était mieux d'avoir ses clefs.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 17:51

    C'est vrai, on est proche, plus proche que la chanson d'avant, mais elle ne m'a pas repoussé et puis ça n'a pas l'air de la déplaire plus que ça de danser avec moi, enfin j'espère. Je souris de la ou je suis, elle ne peut pas me voir sourire, mais je me laisse imaginer qu'elle le fait aussi. C'est vrai qu'on pourrait se demander si Emy ne fait pas exprès de passer des musiques douces. C'est fort possible à vrai dire, elle et moi on se connait un peu, elle essaye toujours de me remonter le moral, elle discute souvent avec moi quand je suis encore là à une heure du matin, elle se dit que ça me fait du bien de danser avec Isil et c'est vrai en plus. Je me sens bien avec elle et je n'ai pas envie que tout s'arrête, mais malheureusement la musique s'arrête, Emy se fait chaleureusement applaudir, j'entends un peu tout le monde crier et je me recule doucement. Elle retira sa main de la mienne et je mis mes deux mains dans les poches de mon jean noir, j'en profite pour le relever de façon invisible, parce qu'il est descendu pendant qu'on dansait, j'ai vachement maigrit depuis l'accident et du coup bah mes jeans sont plus larges que prévu. Elle me dit que je ne lui ai pas fait perdre de pieds mais qu'elle doit s'en aller, je le savais, c'est toujours comme ça. Il y a un dilemme maintenant, parce que soit je la laisse s'en aller et elle croit que je ne suis pas intéressé et que j'ai fais ça pour rien, ou soit je fais le lourd et je lui propose de la raccompagner, mais je ne veux pas de méprise, ce soir si je la raccompagne, il ne se passera rien, c'est par galanterie que je le ferais. Je lui proposerais bien de la ramener en voiture, mais je viens à pieds alors à part voler la voiture de Colin le temps d'une soirée je ne vois pas trop quoi faire et puis j'ai pas envie de voler la voiture de Colin. J'ai pas envie qu'elle s'en aille, j'aurais bien aimé qu'elle reste qu'on passe une soirée tranquillement, je peux m'arranger pour que demain, elle soit de sortie avec les avocats pour éviter qu'elle bosse de trop. « Est-ce que je peux vous raccompagner, ou alors je peux essayer de trouver quelques arguments pour que vous restiez encore un peu... » je dis tout cela avec un sourire, plus grand qu'en début de soirée, j'ai passé mon bras droite derrière mes cheveux, j'ai réussit à remonter mon pantalon sans que personne ne le voit. je suis un peu gêné, ça fait six mois que je n'ai pas dragué, enfin plus, parce que je ne draguais plus ma femme non plus. Bref, j'aimerai bien qu'elle reste avec moi ce soir, qu'on soit les derniers à sortir du bar même, c'est toujours bien ça, on a des consommations gratuites et puis j'ai pas envie que ça se passe comme dans les films,; parce que dans les films l'héroïne s'en va toujours quand son ami lui demande de rester, les femmes prétextent toujours de fausses raisons, c'est une façon de taquiner l'homme et de le faire attendre. Des commencent à s'en aller, Colin est partit, James Shepard est partit aussi, quelques secrétaires et Nicole Kennedy fait ses affaires, elle à l'air de faire la gueule, pourquoi ? Je n'en sais rien et puis après tout, elle ne travaille pas dans le bureau et je ne suis pas assez proche d'elle pour le lui demander. Je cherche quoi dire, je ne sais pas vraiment quoi faire, je suis même gêné c'est pour vous dire. Mais je vais trouver, je trouve toujours quelque chose à dire. « En tout cas, j'aurais passé une très belle soirée avec vous si vous me quitter maintenant... » C'était banal, mais que l'on me pardonne, je trouverais mieux plus tard. Je lui souris, pour lui montrer que je suis sincère, parce que je le suis, pas comme les mecs dans les films, ils mentent tout le temps et c'est affligeant pour nous les hommes romantiques. Oui, je suis de ces hommes qui aiment les fleurs et les diners aux chandelles, enfin bref, là n'est pas la conversation de la soirée. J'attends sagement sa réponse espérons qu'elle soit celle que je voudrais quoi que j'en doute fortement connaissant un peu les femmes.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 18:44

Isil s'immobilisa, une main sur une hanche, de l'autre elle prit son menton entre le pouce et l'index, pour réfléchir un instant. Il lui demandait de rester, sans détours. C'était un peu inattendu aussi, mais depuis le début de la soirée, il ne lui arrivait que des choses inattendues, imprévues, et agréablement surprenantes. Elle n'avait pas envie de partir maintenant. Elle avait encore de la marge. Même si c'était quelques demi-heures de sommeil en moins. Elle dormirait demain, après être rentrée du boulot, avant d'aller à son cours de danse. C'était faisable. Et elle n'était pas si fatiguée que ça. Devait-elle rester ?
La salle se vidait doucement. La jeune femme blonde s'en allait elle aussi. Isil se sentit un peu mal pour elle. D'après ce que sa collègue lui avait dit, elle en concluait que cette femme attendait depuis longtemps une occasion comme celle qu'Isil avait eue ce soir... pour être avec Frederic.
Ses yeux verts se levèrent vers lui. Elle ne parvint pas à savoir ce qu'il pouvait bien penser, à la voir réfléchir, hésiter.
Rester encore un peu n'engageait à rien, et demain, il n'y aurait plus l'ambiance qu'il y avait ce soir. Demain matin, elle prendrait l'ascenseur en tant que secrétaire, et lui en tant qu'avocat, et ils ne se croiseraient pas plus que ça. Et elle n'était pas sûre de remettre les pieds dans le bar, au moins en soirée, pour être obligée de chanter encore une fois. Elle préférait, et de loin, écouter Emy chanter. Et prendre un taxi, ça n'était pas si mal. Et surtout, il avait un sourire craquant, et quelque part, elle ne pouvait pas y résister. Isil soupira, et finit par sourire largement.
-D'accord, je reste encore un peu. Je prendrai un taxis pour rentrer. Mais si je commence à m'endormir, je vous préviens, je rentre dans la seconde qui suit. Je vais récupérer mes affaires, mes collègues en ont sans doute assez de les garder.

Quand qu'elle était montée sur scène, elle avait confié son sac et sa veste. Et elle n'avait même pas demandé, quand il l'avait invitée à danser. Isil retourna rapidement jusqu'à la table.
-Alors ?
- Alors quoi ? On se connait à peine, 'y va rien se passer de plus qu'une bonne soirée entre... connaissances. Je vous laisse les filles, on se voit demain.
Isil se pencha pardessus la table pour attraper sa veste et son sac. Elle emporta son verre avec elle, pour le rapporter au bar. Mais avant de le faire, elle retourna près de monsieur Oxford.
-Vous m'excuserez, mais je vais aller me chercher un verre, je meurs de soif.

Elle devrait peut être demander s'il voulait quelque chose, mais... c'était pas le moment du quart d'heure américain, où les filles invitent les garçons. Elle avait vraiment soif, même si ces deux dernières danses n'avaient rien eu de très physique, Isil avait eu très chaud. Et elle était même certaine qu'elle avait les joues rougies, et les yeux toujours aussi brillants. Comme si elle avait de la fièvre. Là encore, elle refusa de se demander pourquoi. Sans doute parce qu'il faisait chaud dans la pièce, avec tout ce monde. C'est donc accompagnée de Frederic Oxford, qu'Isil se percha sur un tabouret du bar, pour commander un verre de jus de fruits. Des vitamines pour tenir le reste de la soirée. Comme ça, elle ne s'endormirait pas sur une table. Un silence un peu pesant s'était installé. Elle retira le parasol en papier de son verre, après avoir remercié le barman. Le Barman était un grand black musclé, des mains comme des battoirs, avec des nikes à lacets jaunes aux pieds - un détail qui tue et qui laisse supposer que si vous tentez courir, vous risquez de vous faire plaquer au sol par "musclor". En gros, c'était le genre de type à qui on ne cherche pas d'ennuis, à moins de vouloir mourir.

-Tout le cabinet vient le soir ? Ou c'est juste parce qu'on est vendredi ? Et que c'est la soirée duo ?
Isil regarda Frederic pardessus son verre. Elle prit une longue gorgée de jus, rendu bien frai par les glaçons. Elle garda son verre à la main. L'autre jouait avec le petit parasol en papier, en le faisant rouler entre ses doigts. Emy annonça qu'elle prenait une petite pause. La musique continua pourtant, laissant tout le loisir aux danseurs de faire l'animation.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 19:44

    Un sourire se forge sur mon visage lorsqu'elle me dit qu'elle est d'accord, mais que si elle a envie de s'endormir, elle prendrait le premier taxi. je suis d'accord, c'est déjà bien qu'elle est acceptée. Je sais que je suis surprenant ce soir, je prends des initiatives, ce que je ne faisais plus depuis bien longtemps, je dois surprendre tout le monde, mais je me dis aussi que si j'attends quelqu'un va me la prendre, elle est extrêmement jolie alors je me doute que James ou encore Reed tenterai leur chance, Alexander ne le ferait pas parce que je le menacerais. On va aller marcher un peu en ville comme ça, je suis sur qu'on va s'amuser, parce qu'on ne va pas rester ici, partis comme c'est si il se passe quelque chose ici dans ce bar ce soir, on est fichu demain, alors que si éventuellement il se passe quelque chose dehors on pourra semer le doute et on pourra surtout mentir pour qu'on nous laisse tranquille. Quoi qu'il en soit, je suis quelqu'un qui montre son affection facilement, j'ai toujours été comme ça, c'est dans ma nature, je suis généreux. Les avocats vous le diront, juste après la mort de Liliane, j'ai eu le travail chez Colin et Alexander et directement j'ai eu une affaire de divorce, je me suis retrouver à consoler la jeune femme qui c'était faite tromper par son mari de nombreuses fois et elle en était terriblement amoureuse, elle a eu du mal à demander le divorce. Je l'ai soutenu, j'ai encore de ses nouvelles, elle est célibataire et elle a déménagé, elle habite à Détroit il me semble. Bref, Isil me dit qu'il faut qu'elle aille chercher ses affaires je garde mon sourire et je remets ma main droite dans ma poche. « D'accord, je vais chercher mon pull alors. » Elle s'en va, je m'en vais de mon coté, cependant je me surprends à la regarder partir, enfin partir, aller chercher sa veste et son sac. Et lorsque je me mets de coté je vois Nicole kennedy, je croise son regard, elle a l'air de me haïr, mais je ne comprends pas pourquoi. Je hausse les épaules et je vais du coté des mecs, Alexander siffle et me fait de haussements de sourcils équivoques. Reed étant revenu me tape sur l'épaule et me fait un clin d'œil. « Prend ton temps mec... » Et c'était le conseil de Reed, je dois le prendre comment, ils se doutent tous qu'il va se passer un truc ou ils se liguent contre moi pour que je fasse tout foirer parce que j'aurais trop la pression ou quoi ? je souris cependant, je mets ma veste au dessus de mes épaule set je reprends mes cigarettes, je m'en allume une, ouais je sais fumer, c'est mal mais ça fait longtemps que je fume et je ne risque pas de m'arrêter comme ça, même ma femme n'a pas réussit à me faire arrêter. Bref, elle revient et on va au bar, elle se pose sur un tabouret et elle demande un verre de jus de fruits, je souris légèrement, il n'y a que les femmes pour commander un jus de fruit dans un bar à 22heures. Je pose mes coudes sur le bar et je regarde le grand serveur baraqué, je mettrais ma main à couper qu'il vient du bronx. Il a l'air méchant comme ça, il fait peur, mais il est gentil en fait, quand on sait qu'il est papa et qu'il a un fils, on comprend, dès qu'on parle de sa famille, il fait moins peur, quoi que avec sa grosse voix, on ne sait jamais, mais je n'irais jamais me frotter contre cet homme, même ivre je suis sur que je ne le ferais pas. Isil me pose une question alors je la regarde en souriant, je retira ma cigarette de ma bouche avant de lui répondre.« Tous les avocats et autres membres du cabinet ou des affaires juridiques de la ville viennent ici, tous les soirs il y aura des avocats ici, on chante quand on veut, il suffit de demander, et on organise des soirées un peu toutes les semaines, on fait des fêtes d'anniversaires, on chante au moins une fois par semaine dans ce bar, on peut chanter ce que l'on veut avec qui on veut. » C'est vrai que c'est rare de voir des choses comme ça, des bars comme ça ou les avocats et leurs amis font ce qu'ils veulent, on fait même des concours de danse. La dernière fois, il y avait un procès entre un danseur de tango et sa copine et bien le soir même on a fait un concours de tango et ce mec est venu chanter, je suis persuadé qu'il avait réussit à coucher avec toutes les filles du cabinet ce jour là. Bref, je regarde Isil boire son jus d'orange la tête posée sur ma main libre. Vivement qu'on aille dehors.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 22:42

-Je sens que je vais vraiment m'y plaire. C'est assez agréable, ça permet de tisser des liens, et se décontracter un peu. Vous avez l'air d'apprécier énormément l'endroit, et la scène aussi.

Le bar était sympa. Le problème était plutôt les paires d'yeux posés sur eux. Isil sentait les regards des avocats encore présents dans la salle, et ceux des secrétaires. A croire qu'ils allaient réussir à lire sur leurs lèvres. Terminant son verre, et laissant les glaçons, elle lui jeta un regard malicieux.
-Et ne vous moquez pas de mon jus de fruits. Il est très bien. Et n'essayez pas de dire que ça ne vous est pas venu à l'esprit...
Isil avait bien vu le sourire qu'il avait eu quand elle l'avait demandé. Le barman avait ri aussi, mais il l'avait servie.
Elle replaça le parasol dans le verre. Elle n'allait pas non plus l'embarquer avec elle. Même s'il était joli. Il trainerait pendant des mois dans son sac, avec tout ce qu'elle fourrait dedans, en passant. Un joli bric à brac, où elle retrouvait ses clefs, son porte monnaie et ses papiers, et même son paquet de mouchoirs sans aucun problème.
Elle se sentait bien, malgré le fait qu'elle se sente un peu maladroite. Qu'elle se sente rougir aussi. Un peu mal à l'aise, quand elle vit la jeune femme blonde sortir rapidement du bar, après les avoir regarder une dernière fois. Isil jugea plus prudent de ne faire aucun commentaire sur le sujet. Si elle l'avait vue, monsieur Oxford devait l'avoir vue aussi. Et il n'y avait pas grand chose à dire sur le sujet.
En revanche...
-J'ai vraiment l'impression d'être un pauvre lapin face à un loup... depuis tout à l'heure, les trois quarts des membres du cabinet nous regarde. C'est un peu effrayant. J'ai l'impression de ne pas pouvoir faire un mouvement ou dire quelque chose sans être surveillée.

Isil avait dit ça en riant, même si quelque part... elle était sérieuse. Bon, de la part des collègues de monsieur Oxford... vu la réputation de certains, et de sa propre expérience au boulot, elle comprenait les regards d'encouragement, plus ou moins bien orientés, concernant sa personne. De la part de ses collègues, s'était surtout l'envie de ragots bien croustillants, pour pouvoir la charrier le lendemain au bureau. Rien de bien méchant, mais elle savait que ça finirait par l'énerver, au bout d'un moment. Monsieur Oxford avait pris son pull. Isil en déduisit que si elle décidait de mettre les voiles, il l'accompagnerait dehors, même pour aller jusqu'au taxi. Ou même la bouche de métro. L'odeur de la cigarette montait à ses narines. Elle aimait bien cette odeur de tabac chaud. Même si elle ne fumait pas. Elle ne buvait jamais non plus d'ailleurs. A peine quelques goûtes de cidre français, quand elle retournait en France, chez ses parents.
Elle se rattrapait sur les bonbons et le chocolat, dont il ne fallait pas abuser non plus. Mais être cigarette... lui aurait bien plu en cet instant. Isil se secoua. Elle divaguait, elle qui s'était jurée de ne pas réfléchir plus avant à ce que se passait ce soir.
Oh bien sûr, elle pouvait toujours le nier, tout reviendrait en bloc dès qu'elle serait seule. Quand elle était encore étudiante, l'avocat qu'elle avait failli asperger de chocolat chaud, l'avait intrigué. Elle l'avait trouvé sympathique, et plutôt pas mal. Elle avait vite appris qu'il était marié, et avait même une fille. Une fille adorable.
Maintenant, il n'avait plus ni femme ni fille. Isil se sentait... mal à l'aise. Elle les avait connues toutes les deux. Ne pas y penser, ce serait être sans cœur. Moralement, c'était peut être même un peu dérangeant. Mais les signaux qu'il envoyait depuis le début de la soirée, elle ne pouvait pas se tromper. Mais peut être, comme elle l'avait pensé, peut être qu'elle représentait un lien avec un passé heureux, et que s'était suffisant pour le faire sortir de sa réserve. Elle le connaissait à peine. Elle l'aimait bien. Beaucoup sans doute. Pour preuve, elle serait partie depuis longtemps, si elle n'avait vraiment eu aucune raison de rester. Mais elle sortirait avec le sourire, sans vraiment rien attendre. Elle l'avait dit, cette soirée, resterait une simple soirée entre connaissances.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 23:03

    Je n'oublie personne, je fais tout ce que je fais en âme est conscience, parce que j'ai une intuition, peut-être est-elle bonne ou pas, mais je suis cette intuition qui me dit de me rapprocher d'Isil, je me sens bien avec elle malgré le léger malaise qu'il y a eu entre nous. Je sais aussi qu'elle est bien plus jeune que moi au diable l'indifférence d'age ! L'amour n'a pas d'age et parfois c'est malheureux à penser. Il y a eu des affaires avec des jeunes amoureux de personne largement plus âgées qu'eux et les parents qui portaient plainte pour agressions sexuelles et autres. C'est toujours assez bizarre de voir ce genre de choses, parce que parfois on peut voir qu'ils sont amoureux, mais la perversion de l'homme est parfois maximale, on peut mentir et on peut très bien le faire, il y a déjà eu des histoires comme ça et c'est malheureux à voir. Il vaut mieux que tout cela rester à l'amour du collège, vous savez, le petite fille qui tombe amoureuse de son prof, des trucs comme ça et que ça s'arrête à la, que l'on bannisse la pédophilie. Enfin bref, je divague à nouveau et Isil me fait sortir de mes pensées, elle me fit rire, je me sens bien, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis aussi bien en compagnie d'une femme. Elle me parle du jus de fruits et à mes pensées qu'elle devine à ce sujet. Je lâche un léger rire, le premier de la soirée, parce que pour l'instant je n'ai fais que lui sourire, là je ris, c'ets un nouveau pas en avant. « Je ne peux rien vous cachez dites-moi... J'ai pensé au jus de fruits et aux connotations sur les femmes qui s'en suivent, mais je trouve ça bien, les femmes qui boivent je n'aime pas... » Elle ne boit pas, donc je l'aime bien, le calcul est vite fait, si elle veut de moi, alors je suis à elle. Tout à l'air simple, mais finalement rien ne l'est. je suis un homme compliqué, elle doit fortement s'en douter avec ma femme et ma fille, mais le psy, il m'a fait complétement changer ma façon de faire, il dit qu'il faut que j'aille de l'avant que je ne recule pas et que ma femme et ma fille serait contente, mais j'ai tellement peur de refaire ma vie. J'ai peur de tout foirer ou j'ai peut de porter la poisse, parce que ça se trouve c'est ça, demain Isil va avoir un accident et elle va passer sous un bus. ca serait horrible... merde, je ne devrais pas penser à ça, toutes mes excuses, je suis désolé. Ensuite presque sérieusement elle me parle de lapin et de loup, métaphore, donc c'est elle le lapin, dans son cas lapine serait plus approprié mais quelques peu bizarre, oublions cela, je m'égare et parlons des loups, les loups c'est tout le monde ou alors le loup et le loup c'est moi. Suis-je un loup ? je ne pense pas et je n'espère pas. Elle est effrayée et ça, ce n'est pas bon signe pour moi. « C'est vrai, nous sommes épiés, mais les avocats aiment discuter ragots, ils cherchent juste un sujet de conversation demain. Ignorons-les et tout ce passera bien. » Fred le sauveur ? Non ?... J'essaye de la rassurer, parce que on est tous les deux concernés par les rumeurs qui circuleront demain matin sur nous, moi je m'en fous un peu, parce qu'il n'y a personne pour me juger, tout le monde serait content d'apprendre que j'ai une petite amie, quoi que, rien n'est encore fait, je vais peut-être attendre avant de tenter quoi que se soit, enfin j'irais au feeling. Quoi qu'il en soit, on ne va pas rester plus longtemps ici, je termine ma cigarette rapidement, je prends un bonbon à la menthe (on ne sait jamais) et je descends de mon tabouret, je tends ma main droite à Isil. « Vous venez ? » Et voila, je prends les choses en mains, je vais de l'avant et je veux qu'on aille dehors, à l'abri des regards indiscrets et des remarques désobligeantes que l'on entend et oui, même au bar on attend les gens discuter et vu qu'on est de dos, personne ne peut voir ce que l'on entend. Je prends sa main dans la mienne et sans le vouloir, un reflex, j'entrelace mes doigts au sien et sans me rendre compte de cette bourde monumentale nous sortons dehors dans le froid et dans la nuit de Boston.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptySam 24 Avr - 23:47

Heureusement, il faisait nuit, et l'éclairage artificiel ne permettait pas qu'il voit qu'elle rougissait superbement. Juste avant de sortir, il avait pris sa main. Un geste tout à fait naturel, au point qu'elle n'avait même pas réagi quand leurs doigts s'étaient entrelacés. Le froid piqua ses joues, la rafraichissant bien mieux que le jus d'orange qu'elle venait d'avaler.
Elle n'avait même pas réfléchi, elle avait pris sa main, et elle était sortie, avec lui. Échappant à la salle et ses regards. La porte du bar s'était refermée sur le brouhaha ambiant. Il faisait froid, mais sans que ça soit glacial, et donc insupportable. Elle avait eu le temps de remettre sa veste entre deux, juste avant de sortir.
Sortir pourquoi ? Elle devinait que s'était surtout pour éviter qu'on puisse les entendre. Ou voir ce qui pourrait se passer. Mais elle s'emballait peut être un peu vite. Même si...
Isil n'était certaine de rien. Et cette incertitude s'accompagnait d'une fébrilité qu'elle tentait de contrôler.
Même après quatre ans, le fameux Monsieur Oxford lui faisait toujours autant d'effet. Elle n'aurait jamais cru ça possible. Elle s'était dit; qu'elle s'était fait une raison depuis Cambridge. Et en arrivant à Boston, elle n'avait même pas songer une seule seconde qu'elle finirait par tomber sur lui. Et que ce qui arrivait, arriverait. Devait-elle lui dire ?
Il y avait encore un peu de monde dans la rue, des inconnus, qui ne se formaliseraient pas, qui passeraient à côté d'un couple comme un autre. Le froid avait un effet vivifiant.
Ils s'éloignèrent du bar avant que quelqu'un ne sorte, pour savoir où ils allaient. Isil ignorait si quelqu'un en était capable, mais autant ne pas attendre pour vérifier cette théorie.
Gardant bien sa main accrochée à la sienne, elle marchait presque épaule contre épaule avec lui, sauf qu'il était un peu grand pour que ça soit véritablement le cas.
-Je me sens déjà mieux. J'aime bien Boston la nuit. C'est assez calme.
Ceci n'avait pas grand intérêt, à part pour meubler le silence. Elle leva les yeux, alors qu'ils ralentissaient le pas. Cette fois, elle eut un sourire éclatant, les yeux presque rêveurs, qu'elle fixa devant elle. C'est avec une voix pleine de tendresse qu'elle se mit à parler.
-Je n'aurai jamais cru... que ça pourrait se passer comme ça. Je dois vous paraitre un peu égoïste, de ne penser qu'à moi, à ce que je ressens là maintenant, sur ce trottoir... Et depuis quelques heures dans le bar. Mais... je n'ai pas vraiment envie que ça s'arrête. Je dois vous avouer que depuis la première fois que je vous ai vu... j'étais vraiment une jeunette à l'époque, mais... vous m'avez tout de suite plu. Rien de très sérieux, je ne me suis pas faite d'illusions très longtemps. Et je n'aurai même pas pensé qu'en arrivant à Boston, je puisse tomber sur vous... Et encore moins que je serai en train de vous le dire à presque vingt trois heures, dans une rue en plein Boston...

C'était sorti. Elle l'avait dit. Isil leva le nez, pour regarder le ciel. Avec les lampadaires c'était difficile de voir les étoiles. Il n'y avait que la lune de clairement visible. Mais ces lampadaires bénis, camouflaient, comme de véritables complices, ses rouges devenues cramoisies. Sa main qui tenait la sienne, s'était un peu contractée, attendant sa réaction. Même si elle se prenait un râteau formidable après une telle déclaration, elle aurait honte quelques jours, et puis, elle y penserait de moins en moins, jusqu'à ne plus se sentir rougir. Et elle finirait par pouvoir le regarder en face, après une longue période, où elle prendrait soin de l'éviter. Pour ne pas se rappeler ce moment. Tout ça, si ça tournait mal.
Dans la poche de sa veste, sa main libre serra le porte bonheur japonais qui y était resté dedans.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyDim 25 Avr - 0:14

    Nous sortons dehors, main dans la main, comme un couple à vrai dire, même si on en est pas un, enfin c'ets encore à voir, parce que je ne sais pas si je suis encore capable d'aimer et de me laisser aimer, mais je veux bien tenter le coup avec Isil quitte à me faire rejeter ou autre, je veux bien tenter quelque chose. On reste main dans la main et on entame une marche au clair de lune dans le ville de Boston, en plein centre ville. Je laisse ma main dans la sienne, je me suis rendu-compte de ma bourde, mais elle ne retire pas sa main alors j'en déduis que cela ne la dérange pas. Le silence s'installe entre nous, je ne sais pas trop quoi dire, un homme ne sait jamais quoi dire dans des moments comme ça et puis parfois, il vaut mieux se taire et profiter et c'est ce que je fais. Parce que imperceptiblement je caresse sa main avec mon pouce. Je me sens bien, je souris sans pour autant la regarder, on se contente de marcher, mais elle vient à couper le silence, je suis content qu'elle le fasse parce que si je l'avais fais, c'était avec une blague à deux balles et Dieu seul sait que mes blagues valent vraiment que deux pauvres balles. Elle ma parle de Boston et de la nuit calme. « C'est vrai qu'ici c'est souvent calme à l'heure là. Vous devriez vous baladez plus souvent ici, je me ferais un plaisir de vous faire visiter... » Sous-entendu je veux qu'on reste ensemble et que l'on se revoit. Je garde mon sourire, mais je dis tout cela sans la regarder et je suis très sérieux dans tout ce que je dis, je prends des initiations et je me fais confiance, comme mon psy m'a demandé de le faire. D'ailleurs en parlant de mon psy, va falloir que je lui dise non ? Va falloir aussi que je lui parle de mon problème avec l'alcool, elle va peut-être s'en aller en courant. la peur m'envahit soudainement, je ne sais plus vraiment quoi faire, je me sens perdu et si c'était pas la bonne chose de suivre cette intuition. Merde, faut que j'arrête de douter, il faut que je fasse quelque chose. Je soupire doucement, j'ai envie de fumer, mais je viens de prendre un bonbon et puis, on vient de s'arrêter de marcher, pourquoi d'ailleurs ? Elle se met en face de moi, je hausse un sourcil et elle se met à parler avec une voix plutôt tendre, je trouve ça mignon, je laisse un léger sourire en coin apparaitre sur mon visage au fur et à mesure qu'elle me parle. Elle est donc intéressée? Je lui souris largement à la fin de son récit, elle n'aurait jamais cru à cela, on c'était déjà vu avant, j'étais encore marié à l'époque, là je ne le suis plus, je suis célibataire et je veux tenter quelque chose avec elle. Instinctivement je lâche sa main et mes deux mains virent se poser sur ses jours, je garde mon sourire, c'est à moi de parler maintenant. « Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas sentis aussi bien avec une femme. Vous êtes pétillante, gentille, très belle, je vous apprécie énormément et croyez-moi, jamais je n'aurais cru un jour me retrouver comme ça avec une femme après ce qui est arrivée à la mienne. On m'a fait comprendre il y a quelques jours qu'il faut que j'aille de l'avant et que je reprenne confiance en moi et j'ai une intuition depuis que je vous ai revu... Je ne suis pas l'homme parfait, j'en suis bien loin, il y a quelques mois, j'étais détruit, anéantit, mais petit à petit je me reconstruis avec l'aide de personnes plus ou moins proches et je pense que vous êtes la personne qui peut m'aider à finir cette réparation... » Bonjour, je m'appelle Frederic Oxford et les métaphores en amour c'est pas du tout mon truc. Je suis désolé d'être aussi lamentable, mais je n'ai pas eu le temps de préparer mon texte avant de venir ici, parce que je ne savais pas du tout ce qui allait se passer ce soir, je ne pensais pas du tout raccompagner une jeune femme pour prendre un taxi, je ne pensais pas non plus faire ce que je vais faire là. J'ai encore mes mains sur ses joues et doucement j'approche mon visage du sien, j'ai fermé mes yeux, on est en dessous d'un lampadaire qui nous éclaire. Et le plus doucement possible je dépose mes lèvres sur les siennes, je les laisse comme ça un moment avant de les retirer et de faire un pas en arrière, je laisse ma main gauche quitter son visage, mais la droite y reste, je caresse doucement sa joue, je la regarde la tête légèrement penchée sur le coté.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyDim 25 Avr - 1:06

Isil resta figée, les deux mains sur ses joues étaient comme brûlantes. Ce qui n'était que de la fébrilité se transforma en quelque chose de spectaculaire, la rendant presque fiévreuse et tremblante. A mesure qu'il parlait, elle ne pouvait plus contrôler les légers tremblements qui la secouaient. Son cerveau ne parvenait pas à se convaincre de ce qu'elle entendait. C'était impossible. Pas aussi vite, pas après aussi peu de temps... Mais peut être que si.
Ses yeux restèrent écarquillés, regardant le visage de Frederic se rapprocher du sien.
Ses mains à elle, virent se superposer aux siennes. Ses yeux se fermèrent en sentant les lèvres se poser doucement sur les siennes. Isil se sentit fondre un peu plus encore. Elle pressa elle aussi, doucement ses lèvres contre celles apposées sur les siennes. Ce baiser semble durer une éternité.
Elle recula légèrement, quand Frederic rompit le contact, laissant seulement sa main droite. Isil laissa retomber celle qui s'était mise pardessus la gauche. Elle ouvrit lentement les yeux, comme si tout allait s'arrêter si elle les ouvrait trop vite. Comme un rêve qui finirait par s'effacer de sa mémoire, une fois qu'elle se serait réveillée.
Mais il était bien là, en face d'elle, à quelques centimètres. Sa main droite toujours sur sa joue. La jeune femme soupira, laissant s'échapper sa fièvre. Fermant de nouveau les yeux, elle pencha la tête, comme pour vouloir se nicher un peu plus dans le creux de cette main qui caressait sa joue. Un sourire étira ses lèvres.
Ses yeux verts s'ouvrir à nouveau, pour le regarder. C'était direct, franc, sans aucun détour. Elle était sûre maintenant, que ce qu'elle avait pris pour des élucubrations de son esprit, de simples extrapolations à propos de gestes qu'elle s'était répété être banal et venant d'une certaine forme d'affection, étaient bien ce qu'ils étaient, de l'affection teintée d'autre chose.
Son ventre se contracta. Sa main libre se leva pour attraper le pan de sa veste. Elle combla l'espace qui les séparaient, pour se réfugier contre lui, certaine qu'elle allait finir par s'assoir à même le sol, si elle ne se tenait pas à quelque chose. Et le quelque chose était tout trouvé. Elle n'en revenait pas, elle n'était pas totalement certaine que c'était arrivé.
Elle inspira à fond, collant son front contre son torse. Sa main gauche tenant toujours, sans pour autant être agrippée, le pan de sa veste. L'odeur de la cigarette, celle de son parfum, et celle de la menthe, se mélangèrent. Elle s'enivra presque. La tête toujours collée contre lui, elle finit par pouvoir prononcer quelques mots.
-Mer-mince... ça non plus, j'y aurai jamais cru. Faut vraiment que vous arrêtiez les Beatles...
Isil inspira encore une fois, avant de reculer, afin de ne plus envahir l'espace vital de Frederic. Et de laisser assez distance pour qu'elle n'est pas à se dévisser le cou, pour le regarder. Le regarder, et sans cligner des yeux, pour éviter qu'il ne disparaisse d'un battement de cils.
Son cerveau finit par réaliser ce qui venait de se passer. Frederic Oxford venait de l'embrasser, en plein milieu de la rue. Elle l'avait embrasser aussi, et elle venait de prononcer la phrase la plus ridicule de toute sa vie, pour essayer de ne pas laisser la bride à ses sentiments déchainés. Même si c'était vrai, elle n'aurait jamais cru ça possible, encore moins que tout le reste.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyDim 25 Avr - 1:31

    Moi non plus à vrai dire je ne m'en remets pas, je viens d'embrasser une femme dans la rue, en dessous d'un lampadaire, une femme plus jeune que moi et que je ne connais presque pas. Je penserais que j'allais me sentir mal, mais c'est tout le contraire, je me sens bien. Je reste là immobile, c'est elle qui bouge, j'ai assez parlé comme ça, et j'ai agis, je l'ai embrassé, je me suis surpris à embrasser une autre femme que la mienne aussi tendrement. je ne suis pas que franc avec les paroles si vous voyiez ce que je veux dire. je lui souris tendrement, je vois sa main serrer le pan de sa veste. Elle est stressée, ou gênée ? Je ne sais pas trop, je n'ai pas la tête à réfléchir. Je souris, je ne peux pas faire autre chose et je ne sais pas quoi faire d'autre de toute façon, je suis une statue et puis, pourquoi bouger, je suis bien là avec ma main sur sa joue, mais malheureusement je suis obligé de retirer cette main parce qu'elle vient de se coller à moi, je ne suis pas surpris, je l'entoure alors tendrement avec mes bras. J'ai ma tête au dessus de ses cheveux, je dépose quelques baisers dans ceux là avant que je ne l'entende parler, elle me dit que je devrais arrêter les Beatles, elle n'aurait jamais cru au jour là, elle n'aurait jamais pensé que j'allais l'embrasser un jour. Il ne faut jamais désespérer, je suis surprenant comme homme et elle l'est aussi, sa phrase m'a surprise, je suis content qu'elle est parlé, ça me fait plaisir, je n'ai pas eu besoin de le faire, mais maintenant, je dois lui répondre, je souris, je ris presque une nouvelle fois. « Vous pensez que je devrais arrêter les Beatles, mais je ne vous embrasserez plus alors... J'embrasse si mal que ça ? » Je la taquine, enfin je crois que j'embrasse bien alors je la taquine en disant cela, mais peut-être que je me mets le doigts dans le nez. Bref, je garde mon sourire et elle se recule, surement pour me laisser un peu seul, mais l'odeur de son shampoing me manque déjà, vous savez les petits détails comme ça, ça ne trompe personne. Je m'enivre déjà de l'odeur de son shampoing, de son parfum aussi, c'est pour vous dire, je ne sais pas si elle fait pareil mais j'espère qu'elle le fait aussi. Je la regarde dans les yeux, je prends ses mains entre les miennes, je laisse le silence s'installer à nouveau, je sais qu'on ne va pas se jeter l'un sur l'autre tout de suite, là maintenant, mais je ne veux pas qu'on se quitte là maintenant. Et si on restait encore un peu ensemble ? Enfin, elle veut peut-être réfléchir, elle veut peut-être être seule, mais qu'elle ne se méprise pas, on est un couple, mes paroles n'étaient pas en l'air, je veux tenter quelque chose avec elle et je vais tout faire pour que ça marche. Je ne vais pas non plus l'agresser demain matin au travail en l'embrassant passionnément devant tout le monde. Mais je veux qu'on fasse quelque chose ensemble, je veux qu'il se passe quelque chose, je veux beaucoup de choses en fait à ce que je suis en train de me dire. Mais je veux aussi que tout se fasse doucement, progressivement, pas qu'on aille trop vite pour ne pas tout foutre en l'air, je suis un homme patient, je peux attendre longtemps avant de faire l'amour à une femme, bien qu'avec ma femme on avait pas attendu longtemps, bref. Je ne veux pas tout foutre en l'air avec mes pulsions masculines venant d'en bas. je lui tends mes bras qu'elle revienne se blottir contre moi si elle a envie et sinon elle me prend une main et elle m'entraine à nouveau dans les rues de Boston. je suis heureux, certes, ça fait une semaine qu'on se côtoie vraiment, mais je me devais de saisir ma chance et je pense que je m'y suis pris au bon moment.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyDim 25 Avr - 15:55

Un léger rire sortit ses lèvres.
-Je crois que vous n'avez pas besoin des Beatles pour le faire. Ce serait dommage de vous arrêter pour ça.
Elle avait bien fait d'avoir accepté de rester ce soir. Elle serra les mains qui tenaient les siennes. C'était une très belle nuit. Demain soir, elle savait qu'elle danserait avec le sourire. Là maintenant, elle ne pouvait le faire sans passer pour une folle. Et la musique ne trottait que dans sa tête à elle.
Ce qu'elle ressentait faisait comme des vagues, répandant une douce chaleur dans tout son corps. Pas besoin d'aller plus loin, pas besoin d'en demander plus. C'était suffisamment déroutant pour ne pas en rajouter ce soir. Elle entrelaça ses doigts à ceux de sa main droite, celle qu'il avait toujours tendue dès le début de la soirée. Elle retourna se placer à coté de lui, épaule contre épaule. Si elle avait passé son bras autour de sa taille, sa tête n'aurait plus eu de pensées cohérentes. Cette soirée ne pouvait pas finir maintenant. Elle ne pouvait partir maintenant, l'effet Cendrillon était quelque peu dépassé depuis longtemps.
Ils reprirent leur marche sans but, dans les rues de Boston. Pas besoin de parler non plus. La main qu'elle tenait en disait assez.
Et puis, Frederic Oxford ne se perdait jamais en paroles inutiles. Elle l'avait très vite su. Et le silence en disait parfois plus long. Aller trop vite ne servirait qu'à créer de l'instabilité, le stade du simple baiser était déjà arrivé, et c'était plus que suffisant. Lui aussi devait réfléchir. Pour elle, s'adapter, et attendre, ça ne la dérangeait pas. Elle préférait apprendre à connaitre un peu mieux la personne pour qui elle en pinçait avant d'aller plus loin. Après, le reste se ferait sans doute aussi naturellement que ce qui s'était passé ce soir. Le courant passait tout seul, pas vraiment besoin de s'expliquer, de faire de long discours.
Le pas mesuré, les rues défilaient doucement. Le centre ville était encore actif, mais Isil avait l'impression d'être seule avec lui. Elle se sentait bien. Ce soir était vraiment une merveilleuse soirée. Elle se faisait l'effet d'être dégoulinant de sucre, comme dans ses films rempli de bonne volonté, et de romantisme. Elle qui détestait ça, se retrouvait à se faire le même effet. Oh bien sûr, ça restait réaliste. Puisque c'était réel, et que ça se passait là maintenant.
Elle n'était même pas sûre de pouvoir s'endormir après ça. Elle n'était déjà même plus sûre de vouloir rentrer, même s'il le faudrait bien, à un moment ou à un autre. Pour l'instant, elle devait surtout profiter de l'instant présent. Isil soupira d'aise, avant de jeter un coup d'œil au visage de Frederic. Elle ne pu s'empêcher de sourire.
Finalement, elle lâcha sa main, et passa sous son bras, qu'elle plaça autour de sa taille. Elle même passa le sien, sous la veste de Frederic, pour éviter qu'il ait son coude dans les côtes. Restant silencieuse, Isil continua de marcher avec lui.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyDim 25 Avr - 17:34

    Je suis content, je suis bien avec elle, c'ets surement un peu tôt pour le dire, parce qu'on vient juste de s'embrasser pour la première fois et c'est un simple baiser, sincère bien entendu. J'ai cru que j'allais faire le premier pas en parlant, mais elle m'a devancé, mais pour le baiser, je suis resté maitre. C'est moi qui ai fait passé les messages lorsqu'on était dans le bar, parce que c'était à moi de le faire. je suis un homme, un vrai. Enfin, je ne suis pas de ses hommes qui couchent le premier soir et qui s'en vont, même si je l'ai déjà fait. je suis quelqu'un d'attentionné, je prends mon temps et j'écoute ce que me dit ma bien aimée. J'aime faire plaisir et vous n'imaginez même pas à quel point les femmes livrent des petites secrets en parlant de tout et de rien, la dernière fois, enfin, il y a 8 mois, ma femme discutait avec une amie, j'ai squatté l'espace de quelques minutes pour me faire un café et dire bonjour. J'ai entendu quelques bribes de conversations et j'ai entendu ma femme me dire qu'elle était dans sa période changement et décoration ce que bien sur je ne suis pas. Je n'aime pas changer du tout au tout, alors j'ai gardé ça en moi quelques temps et puis j'ai été lui acheter des livres de déco et on a été faire les boutiques, vous n'imaginez même pas à quel point elle était contente. Revenons à Isil, j'ai mes bars tendus vers elle, elle s'empare de ma main droite et elle vient se coller à moi de coté. Et je me rends compte seulement maintenant que j'ai laissé le blanc s'installer et que j'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne lui ai pas répondu, quand elle me dit que je n'ai pas besoin des Beatles pour l'embrasser, heureusement d'ailleurs, on va pas non plus se balader avec le groupe derrière nous, d'ailleurs il n'existe plus le groupe. Bref, cette phrase me fait enfin sourire parce qu'elle a raison, ça serait dommage de s'arrêter pour ça. « Vous avez tout à fait raison... » D'ailleurs j'en profite pour l'embrasser dans ses cheveux, j'ai de la chance d'être plus grand qu'elle, parce que à vrai dire, je ne suis pas l'homme le plus grand de la planète, bien loin de là, je suis même pas très grand et ma taille pourrait paraitre comme un obsession chez moi. Je souris légèrement, je suis bien là avec elle à marcher dans la rue, elle est collée à moi, j'ai mon bras droite au dessus de ses épaules, l'autre est dans la poche de mon jean. Et sans m'y attendre je sens son bras passer en dessous de ma veste, j'en souris légèrement et je regarde devant moi, autour aussi et puis elle de temps en temps, ça serait bizarre si là quand je la regarde je croise son regard, on serait tous les deux gênés, enfin je le sens comme ça, je peux surement me tromper, mais je pense que là, non je ne me tromperais pas. On arrive en bas de la longue rue que l'on vient de traverser, on arrive à un croisement, je m'arrête et je regarde autour de nous. « On continue ou on tourne ? » Je caresse doucement son épaule du bout des doigts, je fais toujours ça et je le ferais toujours, comme l'embrasser dans les cheveux, là je ne vais pas le refaire parce qu'on est arrêté et que j'ai envie de l'embrasser, mais pas dans les cheveux. C'est pour ça que croiser son regard serait compliqué, je sens que si je lis la même envie que moi dans ses yeux je ne vais me me gêner. mais comme je l'ai pensé avant, on doit y aller doucement, prendre notre temps, je pas nous précipiter.
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MessageSujet: Re: Un soir comme les autres. (Isil)   Un soir comme les autres. (Isil) EmptyDim 25 Avr - 18:43

Regardant autour d'elle, elle opta pour le côté de la rue, où se trouvait une bouche de métro. Elle savait que si elle restait, elle serait incapable de se contrôler, et ça n'était certainement pas la meilleure des choses. Bien sûr, il devait l'avoir vue aussi, et il avait dû comprendre pourquoi elle avait choisi de tourner. Elle évita soigneusement de le regarder, parfois regarder quelqu'un... devenait hypnotique, et elle allait encore repousser l'échéance.
-On tourne...
Plus que quelques mètres avant la fameuse bouche de métro. Quelques personnes s'engouffrèrent dedans, sans doute un groupe de fêtards, en route pour un autre bar. Et surtout, qui ne travaillaient pas le samedi.
Demain... Demain, il faudrait qu'elle évite les questions pièges, et surtout qu'elle évite d'avoir un air béat, et le sourire un peu trop large. Si elle se levait, et qu'elle avait la tronche complétement enfarinée, elle devrait pouvoir s'en sortir sans trop de problèmes.
Étrangement, elle s'aperçût qu'ils avaient ralenti le pas, comme si ça retarderait le fait que cette soirée devait prendre fin. Elle dormirait sans doute très peu cette nuit, mais elle devait quand même rentrer.

Elle s'immobilisa devant les marches qui menaient à la station de métro. Elle se dégagea lentement, à contre cœur. Cherchant rapidement quoi dire, elle se retrouva en face de lui, les marches derrière elle. Cette fois, elle pouvait le regarder, elle ne pouvait plus reculer, elle devait rentrer, elle ne pouvait pas lui demander d'attendre la prochaine station, ce serait un peu ridicule. Les meilleures choses ont toujours une fin, cette soirée devait donc en avoir une. Remettant son sac sur son épaule, elle sourit.
-Merci beaucoup, pour cette soirée monsieur Frederic Oxford.
Il n'y avait pas grand chose d'autre à dire.
Isil fit un pas, et se mit sur la pointe des pieds. Cette fois, c'était à son tour de faire le premier pas. Après tout, elle ne pouvait pas lui laisser faire tout le boulot. C'était profondément injuste, et peu motivant de toujours prendre l'initiative. Elle l'embrassa doucement, avant de retomber sur ses talons.
Elle s'éloigna, descendant les marches, lui adressant un dernier regard et sourire. Elle prit soin de ne pas se retourner, où elle remonterait les marches pour y retourner. Elle traversa le couloir du métro, pour gagner le quai, et rentrer chez elle.
Elle venait de partir un peu comme une voleuse, ou une héroïne un peu garçon manqué, mais c'était tellement plus grisant. Elle n'irait pas jusqu'à chanter "ça plane pour moi", parce que ça montrerait à quel point elle était chamboulée, et dans le bon sens par cette soirée qu'elle n'oublierait jamais. Isil laissa un léger sourire flotter sur les lèvres, la tête pleine encore de cette soirée, et encore enveloppée dans l'atmosphère de celle-ci.
Et même un peu seule sur les quais, attendant de pouvoir rentrer chez elle, sa bonne humeur ne s'évapora pas.
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