Coéquipiers mais avant tout amis ( PV Fred )

Lundi matin, c'est une journée comme les autres depuis la mort de Liliane et de ma fille, c'est limite si les noms des jours m'intéressent encore. Un dimanche pour moi, c'est comme un jeudi et un jeudi c'est comme un lundi. Je n'ai presque pas dormit, que quatre heures il me semble, j'ai joué au piano toute la nuit et j'ai chanté aussi. J'ai un loft dans le centre de la ville à 10 minutes à pieds du cabinet, le même loft avec ma femme et ma fille, il est immense, il y a encore la chambre de ma fille, elle est rangée nickel tout comme le placard à habits de ma femme, tout est resté en place. Je dois passer pour un fou en laissant tout comme ça, mais je ne me vois pas vivre sans ça. Personne ne sait tout cela à part Colin qui est le seul à être venu dans mon appartement vérifier si tout allait bien quand je ne répondais plus au téléphone. C'est un type bien Colin, il est gentil, ouvert, il écoute les gens, il sait rester objectif, il a toujours une solution quoi qu'il arrive, c'est lui qui m'a obligé à aller chez les alcoolique anonymes et pour vous dire, j'y suis allé hier après-midi pour la quatrième fois. J'ai enfin un parrain, il est médecin urgentiste, c'est un ancien alcoolique, lui aussi il a perdu sa femme dans un accident, c'est pour ça qu'il s'occupe de moi, parce qu'il a réussit à s'en sortir et qu'il pense que moi aussi. Il s'appelle Derek, je le vois tous les samedis et tous les mercredis pour faire le point. Je me suis levé vers 4 heures du matin je n'arrivais pas à dormir, j'ai appelé Derek, je sais qu'il bosse de nuit et on a discuté un longue heure, il m'a dit de faire ça dès que j'ai envie de boire, il m'a dit que parler ça faisait passer l'envie de boire, mais moi parler, j'ai du mal à le faire de moi même. Après j'ai joué au piano, j'ai bouquiné un peu les livres de ma femme en écoutant Sting et vers 7 heures je me suis lavé, j'ai pris un café et je suis partis bosser, j'ai fumé trois cigarettes sur le chemin avant de monter. J'ai été dans mon bureau sans un mot, j'ai relu quelques dossiers avant qu'on aille en réunion. Une super réunion sur le budget. J'ai regardé Alexander tenter d'y participer activement, mis rien qu'à voir sa tête, il a du faire la tête toute la nuit, lui au moins, il s'amuse. Colin met fin à la réunion avant de venir me taper sur m'épaule en me souriant, je lui rend son sourire avant de regarder une secrétaire s'approcher de moi et me tendre un dossier, elle me dit que c'est un dossier important. « D'accord, je m'en occupe après... » je regarde rapidement le dossier avant de le reposer sur la table, tout le monde sort, sauf Alexander, il sourit, je pense qu'il va venir me parler, c'est bien, ça va me faire un peu discuter. Il m'interpelle et me demande comment ça va, et comme d'habitude, je vais mentir, je ne dis jamais que ça ne va pas, parce que depuis que ma femme et ma femme ne sont plus là, je vais mal et je ne peux pas faire autrement, c'était les femmes de ma vie, j'étais heureux d'être père, j'étais un bon père et j'étais marié à la plus belle des femmes. je regarde Alexander prendre deux cafés et m'en tendre un, je lui souris en guise de remerciement et je me décide enfin à lui répondre. « Un peu fatigué mais ça va & toi, t'as encore fais la fête hier soir ?» Il ne peut pas me dire non, parce que les poches qu'il a en dessous de ses yeux me montrent qu'il a fait la fête hier soir. je bois une gorgée du café avant de m'allumer une cigarette, on a le droit parce qu'on est dans un établissement privé et puis la salle de réunion c'est aussi la salle des fumeurs. je me mets assit sur la table et j'attends sa réponse avec un sourire. je souris pour faire bonne impression pas parce que j'ai envie, mais si je faisais la tronche il me poserait des tas de questions sur moi et j'ai pas envie qu'il le fasse, je veux que l'on me laisse tranquille, j'ai déjà assez avec mon psy et Derek.

Les réunions pour le budget c'est les réunions les plus blasantes qu'on fait au cabinet. Je préfères les débriefings du matin pour répartir les groupes d'avocats et donner les affaires. Je suis toujours le premier à sortir de la salle parce que Colin me donne toujours la première affaire, il doit préparer tout ça avant la réunion quand il est dans son bureau. je soupire doucement en regardant le dossier et après avoir parlé à Alexander. Je vais discuter un peu avec, ça ne peut pas me faire de mal. je pose mes fesses sur le rebords de la table et je repose mon regard sur Alexander. Je ne le connais pas depuis longtemps, juste 6 mois, parce que dès que ma femme et ma fille sont mortes Colin est venu me chercher, il était à l'enterrement, il m'a donné un boulot, il m'a obligé à le prendre, parce qu'il savait que me laisser seul n'était pas une bonne chose. Alexander dit que si j'ai envie je peux lui parler, mais je ne suis pas prêt à parler à mes amis de ce que je ressens suite à la mort de Liliane et Mary, je ne serais jamais prêt à dire ce que je ressens, mais je pense que ça se voit assez dans mes yeux, c'était les deux femmes de ma vie, ma vie n'a plus de sens sans elles. Alexander change automatiquement de sujet, comme si il savait que je n'ai pas envie d'en parler, je l'aime beaucoup pour ça, parce qu'il ne m'oblige à rien du tout, il est sympathique, il me demande si ça se voit vraiment qu'il à fait la fête, il me fait sourire en me disant qu'il voulait faire bonne impression parce que c'est raté, heureusement que Colin n'a rien dit. « Ça se voit, tu as des jolies valises en dessous de tes yeux et tes yeux sont rouges... » je souris tout en lui disant cela, je m'en souviens avant quand j'allais faire la fête, j'étais celui qui ne buvait pas et je ramenais tout le monde à la maison, parce que je ne voulais pas que Liliane me voit ivre, je suis amusant quand je suis ivre, mais je voulais pouvoir la regarder sans avoir de l'alcool en moi. C'est très rare que je boive lorsque j'étais en sa compagnie, j'étais le mari parfait à l'époque, j'étais un peu fatigué à cause du boulot, parfois je m'énervais contre moi-même, mais je n'ai jamais levé la voix sur ma fille et ma femme, jamais je n'aurais osé le faire. je faisais tout mon possible pour qu'on se sente bien et qu'on soit une vraie famille, on vivait dans un loft immense dans le centre ville, on le payait cher et je le paye encore cher, mais mon père me donne de l'argent tout les mois, les parents de Liliane m'en on donné suite à la mort de leur fille, c'était le fille unique et ils me considéraient aussi comme leur fils, parce que j'allais souvent les voir, accompagné de ma femme et de ma fille, mais aussi seul pour voir si tout allait bien, ils habitent dans la périphérie de Boston, une immense villa près de la mer si vous voyez ce que je veux dire. Je fume tranquillement et Alkexander me demande une cigarette, c'est vrai, j'avais oublié qu'il fumait et qu'il oubliait très souvent son paquet chez lui, heureusement que j'ai une cartouche dans mon bureau. je lui tends une cigarette et mon briquet. « Ne cherche pas d'excuses tu les oublies tout le temps tes cigarettes quand tu fais la fête la veille, donc tout les matins t'as pas de cigarettes... » Parlons de la cigarette, c'est la seule chose que ma femme n'aimait pas chez moi. C'était une ancienne fumeuse, elle a arrêté quand elle est tombée enceinte, moi j'ai pas réussit, elle ne m'a pas quitté pour autant. Je fumais toujours sur le balcon pour éviter de laisser l'odeur dans le loft, mais aussi dans mon bureau, il faut que je fume quand je travaille, c'est surement le moment ou je fume le plus avec les réunions et les soirées. Elle me prenait de temps en temps mes cigarettes, elle me lançait des défis pour que j'arrête de fumer quelques jours et elle gagnait tout le temps, elle était parfaite ma femme. C'était la femme de ma vie, j'ai donné tout mon amour pour qu'on soit heureux en famille et on l'était, jusqu'à ce fameux jour de l'accident. Je suis peut-être méchant sur ce que je pense, mais lorsque j'ai appris que le mec qui a tué ma femme et ma fille est mort en prison parce qu'il a cherché la merde et qu'il c'est fait tabassé et bien j'étais content, il a bousillé ma famille, ma vie et il a tué les deux femmes de ma vie, alors sa mort, c'était la moindre des choses.

Il a de la chance oui, il a de la chance d'être l'associé de Colin, quoi que, je suis alcoolique, je ne suis pas son associé et je bosse quand même pour ce mec. Nan, mais Colin est un type génial, il est gentil avec tout le monde et il laisse une chance à tout le monde, il cherche toujours des excuses aux gens qui ont des difficultés à s'en sortir, il est très ferme dans ses décisions, il réfléchis toujours avant de les prendre aussi. C'est un homme droit en qui on peut faire confiance, Alexander l'est aussi, mais il est un peu plus fou-fou dans son genre, mais je sais qu'un jour il se tassera et il deviendra comme Colin, mais vaut mieux pas que ça arrive tout de suite, il faut qu'Alexander reste un requin. Il y en a peu des comme lui qui réagisse comme lui et qui sont aussi méchant que lui. A Boston, ils sont deux ou trois, il doit y en avoir plus dans tout le pays, mais ici, c'est surement le meilleur et Colin est bien content qu'il fasse partit du cabinet, entre temps c'est l'associé, le co-dirigeant. C'est vrais que su le coup, je pense qu'il aurait été viré depuis bien longtemps, ce n'est pas donné à tout le monde la patiente, surtout celle de Colin. mais après tout si Alexander fait bien son boulot, il peut venir avec la gueule de bois. « C'est vrai qu'un autre t'aurais surement viré, mais tu travailles bien, tu rends tes dossiers dans les temps, tu es un excellent avocat, alors si tu viens avec la gueule de bois, on peut faire de concessions... » Je reste assit à moitié sur la table je bois la moitié de mon café avant de cloper doucement en regardant Alexander. Je me frotte les yeux avec le bout de mes manche,s je suis crevé moi aussi, mais pas du tout pour les mêmes raisons, moi c'est juste que je cherche ma femme dans mon sommeil et que je n'arrive pas à dormir sans elle. Alors je chante, je lis, j'écoute de la musique, je bois beaucoup, je fume beaucoup et je travaille. C'est pour ça que je rends mes dossiers toujours en avance, c'ets parce que je ne dors pas et que bah je travaille pendant que je ne dors pas et pendant que je ne bois pas comme un trou. Les gens sourient quand il me voit arriver avec la tête d'un mec qui a trop bu, ils croient que j'ai fais la fête en boite alors que non, je me suis bourré la gueule seul chez moi devant un vieux film. à part Colin, personne ne sait que je suis alcoolique, enfin alcoolique est un bien grand mot, je bois jusqu'à l'ivresse lorsque je m'ennuie et que mes pensées ne sont que vers ma femme et ma fille, du coup je déprime et donc je bois. Mais quand je suis au bar et si je suis accompagné, je ne vais pas boire jusqu'à être ivre, je suis l'alcoolique qui se cache moi. Je souris à Alexander parce qu'il dit qu'il a un ami a qui il doit une vingtaine de clopes et je crois que cet ami c'ets moi, parce que je suis un peu le seul à fumer dans le bureau, les femmes ne le font pas, si elle le font, elles vont dehors. « Le jour ou tu viendras sobre Alexander, on fera une fête en ton honneur... Parce que bon... C'est rare on va dire... » Il me fait bien rire et moi je le taquine, il vient parfois sobre, quand on part en conférence il reste sobre le premier jour pour faire bonne impression, après il se lâche, j'ai déjà eu l'occasion de voir ça, parce que Colin voulait que je vois du pays pour me changer les idées. D'ailleurs j'aimerai bien voir quand c'est qu'il y a des conférences, j'ai envie d'en faire, je ne faisais que ça avant quand j'étais en Angleterre, c'était génial. On passait des sacrées soirées dans les boites de strip-tease, ouais on allait jamais en boite de nuit, mais on a commencé à y aller quand j'ai rencontré ma belle Liliane. Faudra que je vois avec Colin et on verra qui viendra avec, parce qu'on fait des équipes mixtes comme ça notre cher Alexander qui vient toujours peut s'amuser, soit durant le vol, soit là-haut à l'hotel. je lui souris avant de reprendre mon café et de le finir, j'aime le boire quand il est très chaud et je reprends ma clope en bouche après m'être décoiffé.

Bien sur que Colin a besoin de lui, on a toujours besoin d'un requin dans un cabinet d'avocat, celui a qui on refile les affaires les plus difficiles, c'est avec ça qu'on se fait un nom et c'est je jeune James qui va reprendre le flambeau surement. Colin tente de former le plus d'avocats possibles, il est très bon en tant que professeur pour ça, il m'a proposé de le faire à un moment pour que je puisse quitter un peu la paperasse, mais j'ai gentiment refusé. je tire doucement sur ma cigarette, il me fera toujours bien rire Alexander. Il me demande si il est vraiment incontrôlable, je pense alors à des journées ou il arrive un peu dans un sale état et ou il apprend qu'il a un dossier presque indéfendable à prendre et à aller au tribunal afin de faire son travail. Notons que ce n'est pas lui qui prépare la défense c'est toujours Reed et James qui s'en chargent. Alexander improvise et lit le dossier avant de faire son travail de requin, ou il se met tout le monde dans la poche et ou il sort du tribunal avec un immense sourire aux lèvres. C'est comme le dieu des avocats Alexander, enfin non, plutôt le diable, Colin serait le Dieu. C'est vrai, parce que Colin on en entend peut parler, parce qu'il prend moins de dossier et puis il travaille toujours avec un groupe, très rarement seul, c'était un monstre lui aussi avant, mais il a réussit à se poser, se calmer et maintenant il dirige avec Alexander qu'il canalise comme il le peut. « Tu es contrôlable, Colin arrive à te faire rester sur les rails, mais il est vrai que parfois tu dépasses les limites, mais c'est ce qui fais que tu es toi et pas un avocat lambda. » Cela fait son charme, et il sait qu'il attire les filles en faisant le mauvais garçon. Espérons juste que ses débordements intempestifs ne lui feront pas perdre son travail. Avec qui vais-je travailler si il se fait virer, avec qui vais-je rire tous les matins ? James, non, Reed ? Plutôt oui. Mais personne ne peut le remplacer, il est unique dans son genre et c'est pour ça qu'il bosse ici avec Colin et qu'il est le co-propriétaire de cette boite indépendante qui est en train de grossir et de se faire une place de renom. Il me demande comment va-t-il s'en sortir, je souris légèrement la tête baissée, je regarde le bout de mes chaussures quelques secondes avant de le regarder lui et de lui répondre. « Un jour tu comprendras qu'arriver sobre au travail, c'est mieux qu'avec la gueule de bois, enfin j'espère que ce jour va exister... » je finis ma phrase avec un grand sourire, je le taquine, mais c'est vrai qu'on peut se demander quand est-ce que ce jour va arriver. Je reprends rapidement mon sérieux, parce qu'il faut que je lui demande quelque chose. je sens qu'il va détourner ce que je vais lui dire en quelque chose de pervers, ou il va me poser des questions bizarres après, mais au moins, je lance une conversation qui va être longue, ou pas. « Pour Isil Gabriel, la nouvelle secrétaire, je ne veux pas que tu tournes autour. C'est la seule qui travaille chez nous. Heureusement que pour une fois c'ets moi qui est choisit une secrétaire, toutes celles que tu prends, restent une semaine après que tu es couché avec. Mais tu ne vires pas Isil... » Bah oui, il ne peut pas la virer, mais je le connais si elle refuse de coucher avec, il va être vexé, alors je le prépare psychologiquement au fait qu'elle refusera. Comme ça, il ne la virera pas et puis si il l'a vire, je pars avec elle. Je ne sais pas si il est au courant que je suis avec elle, je pense que oui et qu'il fait l'innocent, je sens le "oh, qu'elle bonne nouvelle, jamais je ne m'en serais douté" alors qu'il le savait très bien.

Des limites, c'est normal que si c'est lui qui se met des limites, il ne fera que de les dépasser. mais un jour il faudra qu'il se calme, qu'il comprenne qu'il ne faut pas toujours faire le con, si un jour Colin s'en va et qu'il donne ses parts de la société à quelqu'un comme James, Alexander peut-être sur qu'il sera viré, il en a moins que Colin, il perdra tout le pouvoir. Colin ne le fera pas, mais on ne sait jamais, tout peut arriver et c'est vérifiable, regarder ma femme et ma fille. Si vous croyez une seule seconde que j'ai pensé à leur mort... je ne fais plus confiance en la vie, j'y croyais le jour ou la vie m'a permis de rencontre Lily, mais depuis sa mort, je n'y crois plus du tout, c'est devenu compliqué pour moi. je soupire doucement, c'est vraiment un phénomène à lui tout seul Alexander, il fait le spectacle à lui tout seul, il est génial, franchement je l'admire. je me suis toujours demandé comment on pouvait travailler tout en ayant la gueule de bois. personnellement c'est impossible et manifestement, lui il s'en sort et toujours bien et avec grand classe. Je lui souris. « Je sais pour les limites, t'en imposer serait une bêtises, mais tu devrais juste faire attention... » Je sous-entendu si le procureur vient faire un tour ici, ça lui prend de temps en temps et c'est la pire des ordures que je connaisse, il arriverait à faire passer Alexander comme inapte à travailler, c'est comme pour moi si il apprend que je sis alcoolique il peut me virer, c'est dans le code déontologique des avocats cette histoire. C'est compliqué et puis ce mec est un connard de premier, il en serait capable et il ne prévient jamais lorsqu'il fait un raid chez nous. Il aime bien venir chez nous, parce qu'il ne nous aime pas,; c'est plus la femme qui nous aimes bien, on se demande d'ailleurs bien pourquoi... « Depuis tes 15 ans... Et bah dit donc... On se demande bien comment tu as fais pour passer tes examens avec les notes maximales... J'ai fais la même chose que toi, sauf que moi quand j'avais ton age, je ne buvais pas... Je ne travaillais pas non plus, mais je ne venais pas ivre en cours. » Je souris, j'ai pas glandé grand chose de mes années d'études, j'ai profité de mes facilité pour m'en sortir avec les meilleures notes possibles, je suis sortis premier de ma promo. J'ai assuré, mais j'ai bossé tout de même, une ou deux semaines avant de devoir passer les examens pour avoir le diplôme, je suis Docteur je vous rappelles. je suis docteur en droit tout en ayant bossé deux semaines par années d'étude. je soupire doucement avant d'écraser ma cigarette dans le cendrier, je viens de la finir. je m'y attendais, lorsque j'ai parlé d'Isil qu'il allait y aller avec franchise. Je lui souris légèrement, les yeux un peu brillants lorsque je parle d'elle. « Il ne c'est rien passé encore à part quelques délicieux baisers... mais tu t'en approches pas, sinon tu auras affaire à moi et tu sais à quel point j'aime me battre... » C'est faux, je n'aime pas me battre, mais il sait que je me bats très bien, il m'a déjà vu à l'œuvre, je faisais du combat avant, des arts martiaux, j'étais un champion dans mon université, j'ai encore les bases et personne ne se doute du fait que je sais très bien me battre lorsqu'on me voit, je n'ai pas un physique très imposant. Je lui souris légèrement avant de quitter la table pour marcher jusqu'à la fenêtre et regarde la rue principale de Boston en mouvement.